Thymocognitive input and postural regulation: A study on obsessive–compulsive disorder patients

SummaryContextTo show that emotional and cognitive information acts upon the postural balance system in a way comparable to that of the other known inputs (vision, vestibular, proprioception).MethodControlled case study on 90 subjects. One group was composed of 45 subjects suffering from obsessive-compulsive disorder (OCD) in accordance with the Yale-Brown scale, while the other was the control group. All of the subjects underwent recording of their orthostatic posture on a force platform with eyes open and eyes closed.ResultsAs regards to the postural findings, the two groups appear to be quite different. The OCD patients present a considerably reduced area and velocity of sway regardless of whether their eyes are open or closed.ConclusionThese results are coherent with regard to those of other studies establishing the link between postural balance and psychological status. Recent morphological studies likewise tend to confirm the existence of neuronal networks common to postural regulation and cognitive and emotional functioning. When interpreting symptoms, these interactions should be taken into account.

RésuméContexteMontrer que les informations émotionnelles et cognitives agissent sur le système de l’équilibre postural au même titre que les autres afférences connues (vision, vestibule, proprioception).MéthodeÉtude cas-témoins sur 90 sujets. Un groupe est constitué de 45 sujets atteints de troubles obsessionnels et compulsifs (TOC) selon l’échelle de Yale-Brown, l’autre groupe est le groupe témoin. Tous les sujets bénéficient d’un enregistrement de leur posture orthostatique sur plateforme de force les yeux ouverts et les yeux fermés.RésultatsLes deux groupes apparaissent très différents en ce qui concerne les données posturales. Les patients TOC ont une surface et une vitesse d’oscillation considérablement diminuées, que ce soit les yeux ouverts ou les yeux fermés.ConclusionCes résultats sont cohérents avec d’autres études établissant le lien entre l’équilibre postural et le statut psychologique. Des études morphologiques récentes vont également dans le sens de l’existence de réseaux neuronaux communs à la régulation posturale et au fonctionnement cognitif et émotionnel. On devrait donc tenir compte de ces interactions dans l’interprétation des symptômes.