Therapeutic and neurophysiologic aspects of transcranial magnetic stimulation in schizophrenia

The use of repetitive transcranial magnetic stimulation (rTMS) in psychiatry provides the therapeutic field with a new tool. Since its introduction in the mid 1980s, the vast majority of studies have focussed on depression. A growing body of evidence suggests that rTMS is effective in the treatment of depression if dorsolateral prefrontal cortex is stimulated. Less is known about its efficacy in schizophrenia. Neuroimaging investigations in schizophrenia suggest abnormalities in the prefrontal and temporoparietal cortex (TPC), which are correlated with psychopathological dimensions. Based on its modulatory effect, rTMS seems to be a promising tool in exploring cortical excitability and reducing auditory hallucinations (AH) and negative symptoms. Neurophysiologic studies of patients suffering from schizophrenia using rTMS indicate high cortical excitability and a lack of transcallosal inhibition. In the therapeutic field, researches provide encouraging results, even though some studies indicate limited benefits. The most promising therapeutic effect seems to be the capability of rTMS to reduce AH if TPC is targeted using slow-frequency. The current paper aims to provide a review of the literature of the use of rTMS in schizophrenia.

RésuméDepuis le début des années 1990, la stimulation magnétique transcrânienne (TMS) est venue élargir l'arsenal thérapeutique dans le traitement des troubles psychiatriques. De nombreuses études ont montré que des stimulations répétitives (rTMS) de certaines structures corticales modifient la fonction dépendant de ces structures. Sur le plan thérapeutique, la majorité des études se sont focalisées sur la dépression montrant un effet antidépresseur en stimulant le cortex préfrontal dorsolatéral. Cependant, moins d'études se sont intéressées à l'efficacité de la rTMS dans le traitement des troubles schizophréniques. Les études en imagerie de la schizophrénie ont montré l'existence d'anomalies frontales et temporopariétales corrélées à certaines dimensions psychopathologiques. Ainsi, couplé à l'effet modulateur de la rTMS, ces deux structures constituent les principales cibles dans le traitement des symptômes positifs et négatifs. Les études neurophysiologiques de la schizophrénie ont mis en évidence une excitabilité corticale élevée, un déficit de l'inhibition intracorticale et transcallosale. Dans le champ thérapeutique, les résultats actuels montrent que la rTMS a des effets antihallucinatoires en stimulant le cortex pariétotemporal à basse fréquence et des effets sur les symptômes négatifs en stimulant à haute fréquence le cortex préfrontal dorsolatéral. Le but de cet article est de faire une revue de la littérature sur l'efficacité de la rTMS dans le traitement des symptômes schizophréniques.