Role of ropivacaine infiltration analgesia in bilateral reduction mammaplasty

SummaryIntroductionBilateral reduction mammaplasty (BRM) is a common procedure in plastic surgery. Our study aims to determine whether single-shot infiltration with ropivacaine during surgery reduces postoperative pain and decreases analgesic consumption.MethodsIn a prospective and monocentric study, all women operated by a single senior plastic surgeon, for whom BRM had been performed were included. The same surgical technique was performed for all patients (a superior pedicle, wise-pattern BRM with a closed-suction drainage). During the first half first part of the study period, none of the patients received ropivacaine infiltration (control group) and during the second half, all the patients received this infiltration (ropivacaine group). Infiltration was performed with a 20 mL solution of ropivacaine per side. Analgesic consumption and pain intensity were recorded during hospitalization and following discharge.ResultsForty-nine patients were divided into two groups (29 in the ropivacaine group and 20 in the control group). The ropivacaine group had a significantly lower consumption than the control group on all analgesics (paracetamol, tramadol, nefopam and morphin) (P < 0.001). Pain measurement reflected significantly lower scores in the ropivacaine group, both at four hours and three days postoperatively (P < 0.001). This difference was no longer significant at day 7 postoperatively (P = 0.147).ConclusionSingle-shot ropivacaine infiltration during surgery reduces postoperative pain and decreases the analgesic consumption. With this peroperative infiltration, BRM can be performed with good pain control and moderate analgesic consumption, limiting side effects.

RésuméIntroductionLes plasties mammaires de réduction bilatérales (PMR) sont des interventions fréquentes en chirurgie plastique. L’objectif de notre étude était de déterminer si une infiltration unique peropératoire de ropivacaïne réduit les douleurs et la consommation d’antalgiques postopératoires.MéthodeDans une étude prospective et monocentrique, toutes les patientes opérées par un même chirurgien sénior ayant subi une PMR ont été incluses. La même technique a été réalisée pour toutes les patientes (pédicule supérieur, avec un patron de Wise et avec un drainage). Durant la première moitié de l’étude, les patientes ne bénéficiaient pas d’infiltration de ropivacaïne (groupe témoin) et durant la seconde moitié, toutes les patientes bénéficiaient de cette infiltration (groupe ropivacaïne). L’infiltration était de 20 mL de ropivacaïne par côté. La consommation d’antalgiques et les douleurs postopératoires étaient enregistrées durant l’hospitalisation et après le retour à domicile.RésultatsQuarante-neuf patientes ont été incluses en deux groupes (29 dans le groupe ropivacaïne et 20 dans le groupe témoin). Le groupe ropivacaïne présentait une consommation postopératoire d’antalgiques (paracétamol, tramadol, néfopam et morphine) significativement plus faible que le groupe témoin (p < 0,001). Le groupe ropivacaïne présentait significativement moins de douleurs postopératoires (relevées à 4 heures et 3 jours postopératoires) (p < 0,001). Cette différence n’était plus significative à 7 jours postopératoires (p = 0,147).ConclusionUne infiltration unique peropératoire de ropivacaïne réduit significativement les douleurs postopératoires et la consommation d’antalgiques. Grâce à cette infiltration, les PMR peuvent être réalisées avec un contrôle de la douleur efficace et une consommation modérée d’antalgiques, limitant ainsi les effets secondaires.