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Pratiques et place des prothèses biologiques dans la prise en charge des éventrations complexes de la paroi abdominale : résultats d’une enquête nationale chez les chirurgiens digestifs universitaires français
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Pratiques et place des prothèses biologiques dans la prise en charge des éventrations complexes de la paroi abdominale : résultats d’une enquête nationale chez les chirurgiens digestifs universitaires français
چکیده انگلیسی

RésuméIntroductionMalgré la fréquence des éventrations complexes (EC), leurs modalités de réparation y compris la place des prothèses sont mal codifiées, particulièrement en situation contaminée. Notre objectif était de connaître les pratiques des chirurgiens universitaires français prenant en charge ces EC pour ce qui est des indications, des techniques les plus adaptées, du type de prothèse éventuelle utilisée, et des complications observées.MéthodeUne enquête nationale comprenant 21 questions et 6 scénarios a été envoyée par e-mail aux chirurgiens universitaires français prenant en charge des EC.RésultatsParmi 54 chirurgiens sollicités, 40 (74,0 %) ont répondu à l’enquête, représentant 29 centres hospitalo-universitaires français. Parmi les techniques de réparation des EC, on retrouvait la fermeture primaire sans prothèse (31,6 %), le lambeau d’avancement musculaire sans prothèse (43,7 %), une prothèse positionnée en pont (16,5 %) et la réduction de la taille du défect par aponévrotomies de décharge sans prothèse (8,2 %). Parmi les 40 répondeurs, 36 chirurgiens avaient déjà utilisé une prothèse biologique (PB). Il existait un consensus fort parmi les répondeurs pour ne pas utiliser de prothèse synthétique en milieu contaminé ou infecté (100 %), mais de l’utiliser en chirurgie propre (100 %). Un consensus existait également pour ce qui est de l’utilisation des PB en milieu contaminé (82,5 %) ou infecté (77,5 %) et pour ne pas les utiliser en chirurgie propre (95 %). En chirurgie propre-contaminée, il n’existait pas de consensus sur la stratégie thérapeutique optimale. L’infection était la complication la plus fréquemment reportée après utilisation de PB (58 %). Les facteurs qui influençaient les chirurgiens dans leur pratique d’utilisation des PB dans le traitement des EC étaient la littérature médicale, les congrès et la discussion avec les collègues (85,0 %), leur propre expérience (45,0 %) et le coût (40,0 %).ConclusionsMalgré l’absence de niveau de preuve élevé, les PB ont déjà été utilisées par 90 % des chirurgiens universitaires interrogés dans l’EC. Il existait un fort consensus pour les utiliser en situation infectée ou contaminée et pour ne pas les utiliser en chirurgie propre. Des études randomisées sont nécessaires pour évaluer les bénéfices à court et long-terme des PB en fonction du degré de contamination pariétale.

SummaryBackgroundDespite the prevalence of complex ventral hernias, there is little agreement on the most appropriate technique or prosthetic to repair these defects, especially in contaminated fields. Our objective was to determine French surgical practice patterns among academic surgeons in complex ventral hernia repair (CVHR) with regard to indications, most appropriate techniques, choice of prosthesis, and experience with complications.MethodsA survey consisting of 21 questions and 6 case scenarios was e-mailed to French practicing academic surgeons performing CVHR, representing all French University Hospitals.ResultsForty over 54 surgeons (74%) responded to the survey, representing 29 French University Hospitals. Regarding the techniques used for CVHR, primary closure without reinforcement was provided in 31.6% of cases, primary closure using the component separation technique without mesh use in 43.7% of cases, mesh positioned as a bridge in 16.5% of cases, size reduction of the defect by using aponeurotomy incisions without mesh use in 8.2% of cases. Among the 40 respondents, 36 had experience with biologic mesh. There was a strong consensus among surveyed surgeons for not using synthetic mesh in contaminated or dirty fields (100%), but for using it in clean settings (100%). There was also a strong consensus between respondents for using biologic mesh in contaminated (82.5%) or infected (77.5%) fields and for not using it in clean setting (95%). In clean-contaminated surgery, there was no consensus for defining the optimal therapeutic strategy in CVHR. Infection was the most common complication reported after biologic mesh used (58%). The most commonly reported influences for the use of biologic grafts included literature, conferences and discussion with colleagues (85.0%), personal experience (45.0%) and cost (40.0%).ConclusionsDespite a lack of level I evidence, biologic meshes are being used by 90% of surveyed surgeons for CVHR. Importantly, there was a strong consensus for using it in contaminated or infected fields and for not using it in clean setting. To better guide surgeons, prospective, randomized trials should be undertaken to evaluate the short-and long-term outcomes associated with these materials in various surgical wound classifications.

ناشر
Database: Elsevier - ScienceDirect (ساینس دایرکت)
Journal: Journal de Chirurgie Viscérale - Volume 151, Issue 1, February 2014, Pages 9–17
نویسندگان
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