Spectrum of advice and curbside consultations of infectious diseases specialists

ObjectivesCurbside consultation (CC) of infectious diseases specialists for advice is very frequent but the corresponding workload has rarely been assessed. This activity is mostly oral (phone or direct contact) and poorly quantifiable because it is not charged. We had for aim to evaluate this activity in a French teaching hospital.MethodsWe recorded all CCs given during a 2.5-year period, from mid-2011 to the end of 2013.ResultsDuring the study period, 6789 CCs were recorded (2715 per year), or slightly more than 10 per day. These CCs were divided in 676 travel recommendations and 6113 for other reasons. They were mostly given by phone (77.4%). Most demands came from our hospital (61.4%), followed by community family physicians and specialist (27.1%), other local hospitals (6.5%) and clinics (4.3%). All the departments in our hospital consulted us for advice at least once and answers were mainly given by phone (70.1%) and at bedside (30.5%). The answers were principally advice (50.8%), modification of antibiotic prescription (22.9%), initiation of antibiotic course (14.8%), maintaining the same treatment (6.2%), and stopping antibiotics (4.3%). CCs accounted for 20% of clinical work for 1 physician. If the CCs in our hospital had been paid, our department would have received an additional 77,000 € in revenue.ConclusionThis curbside activity is very important and time-consuming for infectious diseases specialists, but it is currently not acknowledged or rewarded.

RésuméObjectifsL’activité de conseils en infectiologie est importante, mais n’a pas beaucoup été étudiée dans sa globalité. C’est une activité peu visible car n’étant pas tarifiée. Nous avons voulu évaluer notre activité de conseil au sein d’un CHU.MéthodesLes avis donnés au cours d’une période de 2 ans et demi (mi-2011 à fin 2013) ont été répertoriés et analysés.RésultatsSur cette période, 6789 avis ont été donnés, soit 2715 par an et 10,7 par jour ouvrable. Il s’agissait de 676 conseils aux voyageurs et 6113 avis pour d’autres raisons. Les avis sont principalement sollicités par téléphone (77,4 %). La part la plus importante des conseils, provient du CHU (61,4 %), puis de la ville (27,1 %), des autres hôpitaux (6,5 %) et des cliniques (4,3 %). Au sein du CHU tous les services ont eu recours au moins une fois à nos services. Les réponses étaient principalement données par téléphone (70,1 %), mais dans 30,5 % des cas nous nous déplacions au sein du CHU. Les réponses étaient un conseil (50,8 %), maintien du traitement (6,2 %), modification du traitement (22,9 %), début de traitement (14,8 %). Cette activité représente pour un praticien environ 20 % de son activité. Si les autres services nous avaient remboursé notre activité de conseil dans le cadre de la T2A, environ 77 000 € par an seraient revenus au service.ConclusionCette activité de conseil est très importante au sein d’un service de maladies infectieuses, mais n’est pas reconnue à sa juste valeur car ce type d’acte n’est pas valorisable à l’heure actuelle.