کد مقاله | کد نشریه | سال انتشار | مقاله انگلیسی | نسخه تمام متن |
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3412886 | 1224251 | 2014 | 11 صفحه PDF | دانلود رایگان |

In France, according to the National Epidemiology Observatory of Bacterial Resistance to Antibiotics, 15.3% of outpatient urinary Escherichia coli isolates were fluoroquinolone-resistant in 2010. This puts to question the relevance of empirical fluoroquinolone therapy for community-acquired acute pyelonephritis (APN), potentially severe infections.ObjectivesWe had for aim to identify individual risk factors for quinolone-resistant E. coli in community-acquired APN.Patients and methodsA retrospective cohort study of 344 adult female patients presenting with E. coli APN was conducted at the Roanne and Saint-Etienne hospital emergency departments, from January 2011 to February 2012. We studied the demographic, administrative, and clinical factors. E. coli strains with intermediate susceptibility on the antibiogram were considered as resistant.ResultsThere was 23% of isolates that were resistant to nalidixic acid and 17.4% to ofloxacin. Complicated APN was not a significant risk factor (univariate analysis). Three risk factors of resistance to nalidixic acid and ofloxacin were independent (multivariate analysis): fluoroquinolone use in the previous 3 months, hospitalization in the previous 6 months, and stay in a long-term care facility. The resistance to ofloxacin reached 30.6% if at least 1 of these risk factors was present; it was 9% when none of the factors were present.ConclusionsThese results suggest that local recommendations for the empirical therapy of APN should be reviewed. The limitations of our study require backing up our results with prospective multicentric studies that could lead to drafting new national recommendations.
RésuméSelon l’Observatoire national de l’épidémiologie de la résistance bactérienne aux antibiotiques, 15,3 % des Escherichia coli urinaires de ville étaient résistants aux fluoroquinolones en 2010. Ceci interroge sur la pertinence du traitement probabiliste par fluoroquinolone des pyélonéphrites aiguës (PNA) communautaires, infections potentiellement graves.ObjectifsIdentifier les facteurs de risque individuels de résistance aux quinolones d’E. coli responsables de PNA « communautaires ».Patients et méthodesUne étude de cohorte rétrospective de 344 PNA à E. coli de femmes adultes a été menée dans les services d’accueil des urgences des hôpitaux de Roanne et Saint-Étienne, de janvier 2011 à février 2012. Étaient étudiés des facteurs démographiques, administratifs et cliniques. Les souches d’E. coli de sensibilité intermédiaire sur l’antibiogramme étaient considérées résistantes.RésultatsLes taux de résistance à l’acide nalidixique et à l’ofloxacine étaient respectivement de 23 % et 17,4 %. Le caractère compliqué de la PNA n’était pas un facteur de risque significatif (analyse univariée). Trois facteurs de risque de résistance à l’acide nalidixique et l’ofloxacine étaient indépendants (analyse multivariée): consommation de fluoroquinolone dans les 3 mois précédents, hospitalisation dans les 6 mois précédents et institutionnalisation. En présence d’au moins une de ces caractéristiques, le taux de résistance à l’ofloxacine s’élevait à 30,6 %. En leur absence, il s’abaissait à 9 %.ConclusionsCes considérations invitent à revoir les référentiels locaux concernant le traitement probabiliste d’une PNA. Les limites méthodologiques de notre travail obligent à conforter ces résultats par des études prospectives multicentriques qui pourraient aboutir à de nouvelles recommandations nationales.
Journal: Médecine et Maladies Infectieuses - Volume 44, Issue 5, May 2014, Pages 206–216