Dynamics of forensic interviews with suspected abuse victims who do not disclose abuse

ObjectivesThe present study was designed to explore structural differences between forensic interviews in which children made allegations and those in which children did not make allegations.MethodologyFifty forensic interviews of 4- to 13-year-old suspected victims of abuse who did not disclose abuse during the interview were compared with the same number of forensic interviews of alleged victims who made allegations of sexual or physical abuse. Only cases in which there was substantial reason to believe that abuse had taken place were included in the study. Audiotapes of the interviews were examined with a focus on interviewer utterances and children's responses during the pre-substantive rapport-building, episodic memory training, and ‘getting the allegation’ phases of the interviews, which all employed the NICHD Investigative Interview Guide.FindingsForensic interviews which yielded allegations of child abuse were characterized by quite different dynamics than interviews with children who did not make allegations. When interviewing non-disclosers, interviewers made less frequent use of free recall prompts and offered fewer supportive comments than when interviewing children who made allegations of abuse. Children who did not disclose abuse were somewhat uncooperative, offered fewer details, and gave more uninformative responses, even at the very beginning of the interview, before the interviewers focused on substantive issues and before the interviewers themselves began to behave differently.ConclusionsA premature focus on substantive issues may prevent children who are not responsive in the episodic memory training phase from disclosing abuse. Identifying reluctant disclosers and making more extensive efforts to build rapport before substantive issues are broached, or interviewing such children in more than one session, may help suspected victims disclose their experiences.

RésuméObjectifsL’étude en question a été conçue dans le but d’explorer les différences structurelles entre des entrevues avec des enfants qui ont révélé avoir été victimes de mauvais traitements et des entrevues où les enfants n’ont pas dévoilé.MéthodeCinquante entrevues avec des présumée victimes âgées de 4 à 13 ans qui n’ont pas révélé durant l’entrevue qu’ils avaient été maltraitées ont fait l’objet d’une comparaison avec un même nombre d’entrevues durant lesquelles les enfants ont dévoilé avoir été abusés physiquement ou sexuellement. Seuls les cas où il y avait bonne raison de croire que les dévoilements étaient légitimes ont été retenus aux fins de l’étude. On a enregistré, puis passé en revue les entrevues en portant une attention particulière aux interventions de la personne menant l’entrevue ainsi qu’aux réponses des enfants, ceci au cours des phases suivantes de l’entrevue: l’établissement de la relation entre les parties, l’encouragement de la mémoire épisodique, et la recherche du dévoilement. On s’est servi d’un guide spécialisé.ConstatsOn a noté une dynamique très différente selon que les entrevues étaient révélatrices ou non. Les personnes menant des entrevues avec des enfants non “révélateurs” utilisaient plus rarement des techniques promouvant le rappel libre et offraient moins souvent des interventions aidantes que dans des entrevues avec des enfants “révélateurs”. Les enfants qui n’ont pas révélé des incidents de maltraitance étaient moins aptes à vouloir collaborer avec l’intervieweur, ils fournissaient moins de détails et donnaient des réponses vagues même au tout début de l’entrevue et même avant que l’intervieweur leur pose des questions propres à la maltraitance ou qu’ils commence à manifester lui-même des comportements inusités.ConclusionsQuand les enfants ne réagissent pas lorsque l’intervieweur tente d’encourager leur mémoire épisodique, on risque d’empêcher les enfants de dévoiler la maltraitance si on porte une attention prématurée sur les questions de maltraitance. Il faut savoir reconnaître les enfants craintifs et s’efforcer de développer avec eux une bonne relation avant d’aborder des questions portant sur la maltraitance qu’ils ont subie. Ou encore, il serait utile de mener plus d’une entrevue avec ces enfants.

ResumenSpanish language abstract not available at time of publication.