Serological study in Tunisian cervical cancer patients

ObjectiveThe aim of this study is to use a novel ELISA, based on five recombinant HPV-16 and HPV-18 proteins, for detection HPV-specific antibodies in a case-control study.Patients and methodsL1, E6 and E7 genes have been over expressed in Escherichia coli as double fused proteins. These recombinant proteins were used in a GST-capture ELISA as coating antigens. Human sera were collected from women with cervical cancer. Negative human sera were collected from patients apparently healthy and may be affected by other infectious agents.ResultsMost of the sera showed a positive reactivity to at least one of the HPV-16 or HPV-18 proteins (52/71). A percentage of 39.50% of the sera from HPV-16 infected women and 21.12% of the sera from women infected by HPV-18 genotype recognised at least one of the HPV-16 or HPV-18 proteins. Sera showed different reactivity to L1, E6 and E7 antigens, and only a few serum samples reacted to L1, E6 and E7 HPV-16, E6 and E7 HPV-18 (co-infection). Differences of reactivity between cases and controls were significant (P < 0.0001).ConclusionThis novel ELISA, based on recombinant HPV-16 and HPV-18 antigens, is able to detect antibodies in women infected by HPV genotypes. The assay is easy to perform and has low cost, making it suitable for monitoring the natural history of HPV infections as well as for detecting pre-existing HPV antibodies in women who receive vaccination.

RésuméButLe but de cette étude est d’employer une nouvelle technique Elisa, basée sur cinq protéines recombinantes des PVH-16 et PVH-18, pour être employées pour la détection des anticorps spécifiques des PVH dans une étude de cas témoin.Matériels et méthodesLes gènes L1, E6 et E7 ont été surexprimés dans Escherichia coli en tant que des protéines doublement fusionnées. Ces protéines recombinantes ont été employées en tant qu’antigènes pour une GST-capture Elisa. Des sérums humains ont été collectés chez des femmes présentant un cancer du col de l’utérus. Les contrôles proviennent de femmes apparemment saines.RésultatsLa plupart des sérums ont montré une réactivité positive au moins à l’une des protéines de PVH-16 ou de PVH-18 (52/71). En effet, 39,50 % des sérums ont montré une réactivité pour les antigènes du PVH-16 et 21,12 % des sérums ont développé des anticorps contre les antigènes anti-PVH-18. Les sérums ont montré des séroréactivités différentes vis-à-vis des antigènes L1, E6 et E7, et seulement quelques échantillons de sérum ont réagi aux antigènes L1, E6 et E7 HPV-16, E6 et E7 HPV-18 (co-infection). En plus, les différences de la réactivité entre les cas et les contrôles étaient significatives (p < 0,0001).ConclusionCette nouvelle Elisa, qui utilise des antigènes recombinantes des PVH-16 et PVH-18, permet de détecter des anticorps chez des femmes infectées par des génotypes différents de PVH. L’analyse est facile à exécuter et elle est peu coûteuse, ce qui pourrait la rendre une technique appropriée en vue de suivre l’histoire naturelle des infections de PVH ainsi que pour détecter les anticorps préexistants chez des femmes qui reçoivent une vaccination anti-PVH.