Comparison of genetic profiles of Campylobacter strains isolated from poultry, pig and Campylobacter human infections in Brittany, France

Five hundred eighty-two Campylobacter isolates (177 from humans, 319 from poultry and 86 from pig) collected in Brittany, France, in 2003 and 2004 were typed by pulsed-field gel electrophoresis. The number of human cases increased during the hot season, particularly for C. jejuni. Twelve genetic groups out of 27 contained human isolates collected over the two years. These groups had 21,3 and 17,0% of the isolates obtained in 2003 and 2004, respectively. In four cases, isolates from 2003 have the same Pulsed-field gel electrophoresis (PFGE) profile as isolates from 2004. Six PFGE profiles common to poultry and human isolates were identified. Poultry isolates were found in 47 clusters containing human isolates. Caeca from farms and slaughterhouses accounted for 66% of these isolates, with chicken legs obtained from supermarkets accounting for the other 34%. Pig isolates never clustered with poultry and human isolates. In conclusion, the analysis of the genetic profiles of Campylobacter resulting from human cases showed that there were few identical or genetically close isolates between the human cases declared in 2003 and those declared in 2004. This highlighted a great genetic diversity in the isolates and indicated that it should be difficult to bind the human infections with groups of Campylobacter isolates presenting particular genetic profiles. The Campylobacter isolates obtained from the two animal production systems had different genotypes, and isolates from pigs differed genetically from isolates obtained from humans. We found that 44.6% of human Campylobacter isolates were genetically related to genotypes found in poultry and a part of these campylobacteriosis are due to contact with poultry. This is not particularly surprising in Brittany, a farming area with many animal-rearing farms and slaughterhouses. This work highlights the implication of the poultry in the French human cases and that handling of poultry is also an important risk for Campylobacter infection in humans.

RésuméCinq cent quatre-vingt-deux isolats de Campylobacter (177 d’humains, 319 de volaille et 86 de porc) isolés en Bretagne, France, en 2003 et 2004 ont été typés par électrophorèse en champs pulsés. Le nombre de cas humains augmente pendant la saison chaude et est plus prononcé pour C. jejuni. Douze groupes génétiques sur 27 contiennent des isolats humains récoltés sur les deux années. Ces groupes contiennent 21,3 et 17,0 % des isolats obtenus en 2003 et 2004, respectivement. Dans quatre cas, des isolats 2003 ont les mêmes profiles PFGE que des isolats 2004. Six profils génétiques identiques ont été trouvés entre la volaille et les cas humains. Des campylobacters de la volaille ont été trouvés dans 47 groupes génétiques contenant également des isolats d’humains. Soixante-six pour cent de ces isolats proviennent de caeca pris à la ferme, et en abattoir et 34 % de cuisses de volaille achetées en grande surface. Les campylobacters de porc sont toujours dans des groupes génétiques différents de ceux de la volaille et d’humains. En conclusion ; l’analyse des profils génétiques de Campylobacter issus de cas humains montre qu’il y a peu d’isolats identiques ou génétiquement proches entre les cas humains déclarés en 2003 et ceux déclarés en 2004. Cela met en évidence une grande diversité génétique dans les isolats de Campylobacter et indique qu’il sera difficile de lier ces infections humaines à des groupes d’isolats présentant des profils génétiques particuliers. Les deux filières animales ont leurs propres génotypes en Campylobacter et les campylobacters de porc sont génétiquement distants de ceux trouvés chez les humains. Nous avons montré que 44,6 % des campylobactérioses humaines en Bretagne sont dues à la volaille et qu’une part de celles-ci est due à la manipulation de ces animaux. Cela est cohérent pour la Bretagne, une région caractérisée par de nombreuses fermes et abattoirs.