کد مقاله | کد نشریه | سال انتشار | مقاله انگلیسی | نسخه تمام متن |
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4136751 | 1271936 | 2008 | 4 صفحه PDF | دانلود رایگان |

RésuméLa chimiothérapie anticancéreuse induit une toxicité hématologique et plus particulièrement une neutropénie. La gravité potentielle de cette neutropénie est conditionnée par sa profondeur et sa durée qui sont les deux principaux facteurs de risque de la survenue d’une infection. Le but de l’étude était de rapporter les particularités épidémiologiques, cliniques et évolutives des épisodes neutropéniques fébriles chimio-induites. Il s’agissait d’une étude rétrospective des épisodes de neutropénie fébrile survenus à la suite d’une cure de chimiothérapie prescrite chez des patients suivis pour des néoplasies. Les patients ayant une neutropénie préalable à la cure de chimiothérapie étaient exclus de ce travail. Cent vingt-huit patients avaient présenté 200 épisodes neutropéniques fébriles, 72 % des patients avaient au moins deux épisodes. L’âge moyen des patients était de 34 ans (six mois et 75 ans), 26,3 % des patients avaient des antécédents personnels de diabète. La pathologie néoplasique sous-jacente était dominée par les tumeurs solides dans 79,7 % essentiellement du sein et du colon, 82 % des patients étaient traités par chimiothérapie à but curatif. Un traitement préventif par des facteurs de croissance hématopoïétiques et des bains de bouche aux antifongiques ont été prescrits dans respectivement, 65 % et 83 %. Le délai moyen de survenue de la neutropénie fébrile était de dix jours (extrêmes de deux et 31 jours). La durée totale moyenne d’hospitalisation était de 12 jours. Le profondeur de la neutropénie était variable, 9,45 % des cas avaient un nadir à zéro et 49 % avaient un nadir inférieur à 100. Dans 68 % des cas, la fièvre était expliquée par un foyer septique cliniquement documenté, il s’agissait le plus souvent d’infection ORL (47 %). Parmi ces cas, 12 % d’entre eux avaient une fièvre microbiologiquement documentée, les moyens d’isolement du germe étaient l’ECBU (33 %), les hémocultures (33 %) et l’écouvillonnage cutané (30 %). Les germes le plus fréquemment retrouvés étaient Staphylococcus coagulase négative (neuf cas) et Escherichia coli (cinq cas). Tous les patients avaient reçu une antibiothérapie (cefotaxime et amikacine de première intention dans 93,5 %). La durée moyenne de la neutropénie fébrile était de 5,45 jours (extrêmes un et 24 jours). La défervescence thermique était obtenu dans un délai de 2,8 jours en moyenne, neuf patient sont décédés (4,5 %). La neutropénie fébrile est la principale complication de la chimiothérapie, le germe en cause est rarement identifié, mais l’évolution est souvent favorable sous antibiothérapie à large spectre probabiliste.
Cytotoxic chemotherapy suppresses the haematopoietic system, febrile neutropenia is the most serious haematological toxicity associated with the risk of life-threating infections. We present a retrospective study of 200 episodes of febrile neutropenia in 128 patients traited in department of medical oncology. The aim of this study was to determinate the clinical, therapeutic and evolutive characteristics in patients treated essencially for solid tumors. Among these patients, 72% of them have at least two episodes, the median age was 34 years with extremes six and 75 years. It has been noticed that 26.3% of patients have diabetes, the dominate neoplasm was solid tumors in 79.7%, 65% of patients have received preventif colony-stimulating factors, 83% have received preventif buccal disinfection with antifongic. The median duration of hospitalisation was 12 days, the median delay of febrile neutropenia was 10 days with extremes two and 31 days, median duration of febrile neutopenia was 5.45 days with extremes one and 24 days. Among these cases, 9.45% of them have nadir zero, 68% of patients have clinical documented infections, ORL in 47% of cases. According to the study, 12% of cases have documented microbiological fever, the sites was urinary in 33% of cases, blood in 33% of cases, derm in 30% of cases. The microbe was staphylococcus negative coagulase in 37.5% essentially in blood and derm, the Echerichia coli in 20.8% essentially in urinary and blood. First line antibiotherapy was cefotaxim associated with amikacine in 93.5%, second line antibiotherapy was association of imipenam and amikacine in 82% of cases. Among these cases,7% of them have received anti-staphylococcus, and antifongic treatment in 50% of cases. The thermic defervescence was obtainted in median delay of 2.8 days. We have noted nine deaths (22% of cases). Recent surveys indicate that neutropenia remains a prevalent problem associated with substantial morbidity, mortality and costs. The colony-stimulating have used effectively in a variety of clinical settings to prevent or treat febrile neutropenia and to assist patients receiving dose-intensive chemotherapy.
Journal: Pathologie Biologie - Volume 56, Issue 3, May 2008, Pages 154–157