Original ResearchPerceived Barriers to and Facilitators of Patient-to-Provider E-Mail in the Management of Diabetes Care

Objectives1) to describe current utilization of e-mail in the clinical care of patients with diabetes; and 2) to identify barriers to and facilitators of the adoption of e-mail in diabetes care.MethodsParticipants included diabetes care providers, including 9 physicians and 7 allied health professionals (AHPs). Participation involved, first, completing a self-administered survey to evaluate the use of e-mail within diabetes-related clinical practice. Second, focus group discussions were conducted with diabetes care providers using semistructured interviews to collect data about their perceptions of using e-mail to exchange information with patients diagnosed with diabetes. Patients' perspectives on the use of e-communication with their care providers was also proposed on the basis of the discussions.ResultsSignificant differences were found between physicians and AHPs concerning questions that were related to the use of e-mail and the amount of time spent using e-mail to communicate to patients. There was perceived function and value to the use of e-mail among AHPs, while few physicians used e-mail routinely and were uncertain about its potential in improving care. Five themes, including barriers, benefits, risks, safeguards and compensation, were developed from the focus group interviews.ConclusionsCurrently, most of the physicians surveyed do not e-mail patients directly; however, AHPs frequently use e-mail in diabetes care and find this tool valuable. Variation in practices regarding clinical e-mail across care disciplines suggest that appropriate policy with guidelines for e-mail and e-communication within the health care system may improve uptake of clinical e-mail and perhaps, by extension, improve efficiency and access in diabetes care.

RésuméObjectifs1) décrire l'utilisation actuelle du courriel dans les soins cliniques des patients souffrant de diabète; 2) déterminer les obstacles et les facilitateurs de l'adoption du courriel dans les soins aux diabétiques.MéthodesParmi les participants, on comptait les prestataires de soins aux diabétiques, dont 9 médecins et 7 professionnels de la santé associés (PSA). Premièrement, la participation impliquait de remplir une enquête autoadministrée pour évaluer l'utilisation du courriel au sein de la pratique clinique liée au diabète. Deuxièmement, les échanges du groupe de discussion étaient réalisés avec les prestataires de soins aux diabétiques au moyen d'entrevues semi-structurées pour recueillir les données sur leurs perceptions de l'utilisation du courriel pour échanger des informations avec les patients ayant un diagnostic de diabète. Les points de vue des patients sur l'utilisation de la communication électronique avec leurs prestataires de soins étaient également proposés sur la base des discussions.RésultatsDes différences significatives étaient observées entre les médecins et les PSA en ce qui concerne les questions liées à l'utilisation du courriel et au temps passé à utiliser le courriel pour communiquer avec les patients. Les PSA percevaient le fonctionnement et la valeur de l'utilisation du courriel, alors que peu de médecins utilisaient habituellement le courriel et demeuraient incertains quant à son potentiel d'amélioration des soins. Cinq thèmes, dont les obstacles, les avantages, les risques, les précautions et la rémunération étaient élaborés à partir des entrevues du groupe de discussion.ConclusionsActuellement, la plupart des médecins interrogés n'envoient pas directement de courriels aux patients. Cependant, les PSA utilisent fréquemment le courriel dans le cadre des soins aux diabétiques et trouvent cet outil très utile. Les écarts entre les pratiques concernant le courriel clinique dans l'ensemble des disciplines de soins suggèrent que des politiques appropriées assorties de lignes directrices sur l'usage du courriel et de la communication électronique au sein du système de soins de santé peut favoriser l'adoption du courriel clinique et peut-être, par surcroît, améliorer l'efficacité et l'accès des soins aux diabétiques.