Original ResearchThe Long-Term Risks of End Stage Renal Disease and Mortality among First Nations and Non-First Nations People with Youth-Onset Diabetes

ObjectiveTo compare the long-term risks of end stage renal disease and death among First Nations and non-First Nations people with youth-onset diabetes.MethodsUsing Saskatchewan Ministry of Health administrative databases covering the period between 1980 and 2005, we conducted a retrospective cohort study of end stage renal disease and death among youth with diabetes diagnosed before age 20. We developed Fine and Gray sub-distribution hazards models and cumulative incidence functions for the 2 outcomes by First Nations status and duration of diabetes.ResultsIncident cases of youth-onset diabetes were diagnosed in 352 First Nations and 2288 non-First Nations people. Mean ages at diabetes diagnoses were 11.7 and 11.2 years, respectively (p=0.13). Adjusted for sex and age at diabetes diagnosis, the risk for end stage renal disease was 2.59 (95% CI, 1.11-6.04) times higher, and the risk for death 2.64 (95% CI, 1.44-4.87) times higher for First Nations compared to non-First Nations people. After 25 years, the cumulative incidence of end stage renal disease was 12.3% for First Nations people compared to 4.3% in their non-First Nations counterparts. Corresponding mortality rates were 14.6% and 7.2%, respectively.ConclusionsFirst Nations people with youth-onset diabetes experience higher long-term risks for end stage renal disease and death than their non-First Nations counterparts. Early identification of type 2 diabetes and secondary prevention of diabetic nephropathy are feasible short-term goals for this high-risk group. More effective primary prevention initiatives and programs to delay diabetes onset are imperative to reverse current trends.

RésuméObjectifComparer les risques à long terme d'insuffisance rénale terminale et de mortalité des membres des Premières Nations et des non-membres des Premières Nations souffrant de diabète juvénile.MéthodesÀ partir de la banque de données administratives du ministère de la Santé de la Saskatchewan couvrant la période de 1980 à 2005, nous avons réalisé une étude de cohorte rétrospective sur l'insuffisance rénale terminale et la mortalité des jeunes ayant reçu un diagnostic de diabète avant l'âge de 20 ans. Nous avons développé des modèles à risques en sous-distribution de Fine et Gray et les fonctions d'incidence cumulée de 2 critères de jugement selon le statut auprès des Premières Nations et la durée du diabète.RésultatsLes nouveaux cas de diabète juvénile ont été diagnostiqués chez 352 membres des Premières Nations et 2288 non-membres des Premières Nations. L'âge moyen lors du diagnostic de diabète était respectivement de 11,7 ans et de 11,2 ans (p = 0,13). Ajusté selon le sexe et l'âge lors du diagnostic de diabète, le risque d'insuffisance rénale terminale était 2,59 (IC à 95 %, 1,11-6,04) fois plus élevé et le risque de mortalité était 2,64 (IC à 95 %, 1,44-4,87) fois plus élevé chez les membres des Premières Nations que chez les non-membres. Après l'âge de 25 ans, l'incidence cumulée de l'insuffisance rénale terminale était de 12,3 % chez les membres des Premières Nations et de 4,3 % chez leurs homologues non-membres des Premières Nations. Les taux correspondants de mortalité étaient respectivement de 14,6 % et de 7,2 %.ConclusionsLes membres des Premières Nations souffrant de diabète juvénile connaissent des risques à long terme plus élevés d'insuffisance rénale terminale et de mortalité que leurs homologues non-membres des Premières Nations. Le dépistage précoce du diabète de type 2 et la prévention secondaire de la néphropathie diabétique font partie des objectifs réalisables à court terme pour ce groupe exposé à un risque élevé. Des initiatives et des programmes de prévention primaire plus efficaces pour retarder l'apparition du diabète sont impératifs pour inverser les tendances actuelles.