Original ResearchInjection Technique Practices in a Population of Canadians with Diabetes: Results from a Recent Patient/Diabetes Educator Survey

ObjectiveA Canadian survey was undertaken to elucidate injection techniques in the population of the country with diabetes and to make appropriate revisions to the 2011 Canadian Forum for Injection Technique recommendations.MethodsThe study involved 503 participants (25% with type 1 diabetes; 75% with type 2 diabetes) from 55 diabetes education centres across Canada. They completed a survey regarding injection technique (i.e. needle length, angle of insertion, incidence of lipohypertrophy, injection routine). Healthcare professionals at the centres also completed a survey regarding their patients' injection techniques. To be eligible for the study, participants had injected either insulin or a glucagon-like peptide-1 receptor agonist for at least 6 months prior to enrolment.ResultsVarying lengths of needles were used for injections; however, 45.3% of participants had changed needle lengths since they had begun injecting. The vast majority of participants (80.4%) injected medication into the abdomen; 36.6% had no explicit injection routine, whereas 31.4% injected into the same site at the same time each day. Overall, 24.6% of patients observed lipohypertrophy at injection sites, while only 13.3% of diabetes educators observed the same complication.ConclusionsThe survey allowed for a greater understanding of the strengths and weaknesses of Canadian patients and clinicians in the treatment of diabetes, particularly with respect to injection practices and procedures.

RésuméObjectifUne enquête canadienne a été entreprise pour élucider les techniques d'injection de la population diabétique du pays et pour faire les révisions appropriés aux recommandations du Forum sur la technique d'injection (FIT) Canada de 2011.MéthodesL'étude comptait 503 participants (dont 25 % souffraient de diabète de type 1 et 75 % souffraient de diabète de type 2) de 55 centres d'enseignement sur le diabète du Canada. Ces participants ont répondu à une enquête portant sur la technique d'injection (c.-à-d. la longueur de l'aiguille, l'angle de l'insertion, la fréquence de la lipohypertrophie, la routine d'injection). Les professionnels de la santé des centres ont également répondu à une enquête portant sur leurs techniques d'injection. Pour être admissibles à l'étude, les participants avaient déjà injecté de l'insuline ou un agoniste des récepteurs du GPL-1 au moins 6 mois avant leur inscription.RésultatsDifférentes longueurs d'aiguilles ont été utilisées. Cependant, 45,3 % des participants avaient changé la longueur des aiguilles depuis le début des injections. La vaste majorité des participants (80,4 %) injectaient le médicament dans l'abdomen; 36,6 % n'avaient pas de routine d'injections formelle, tandis que 31,4 % injectaient dans le même site au même moment chaque jour. Dans l'ensemble, 24,6 % des patients observaient une lipohypertrophie aux sites d'injection, tandis que 13,3 % des éducateurs en diabète observaient cette complication.ConclusionsL'enquête a permis une meilleure compréhension des forces et des faiblesses des patients et des cliniciens canadiens dans le traitement du diabète, particulièrement pour ce qui est des pratiques et des procédures d'injection.