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Respect for personhood in medical and psychiatric ethics
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علوم پزشکی و سلامت پزشکی و دندانپزشکی مراقبت های ویژه و مراقبتهای ویژه پزشکی
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Respect for personhood in medical and psychiatric ethics
چکیده انگلیسی
Cet article s'interroge sur un principe central de l'éthique médicale moderne libérale : celle du respect de l'autonomie du patient. Ce principe est généralement perçu comme découlant d'une exigence éthique fondamentale du respect de l'identité individuelle, laquelle reconnaît l'autonomie de l'être rationnel. Dans le domaine de l'éthique médicale, cette exigence suppose que les patients, en tant que personnes, sont en droit de prendre des décisions concernant leurs choix d'être traités ou non. Certains soulignent que cette prémisse relève d'une utilisation incorrecte du concept kantien d'« autonomie ». Selon Kant, être autonome signifie avoir un jugement moral universel, fondé uniquement sur la raison impersonnelle. Or, au terme de l'éthique médicale libérale, l'autonomie s'exprime par la prise de décision face à des dilemmes d'ordre personnel émanant de valeurs reflétant une pensée libre et indépendante. Ainsi, les approches kantienne et de l'éthique médicale libérale illustrent des conceptions bien différentes de l'autonomie. La définition même de l'identité individuelle en termes d'autonomie au sens kantien est différente de celle de l'éthique médicale libérale. Cela émet un doute à savoir si le respect de l'autonomie du patient au sens libéral implique un respect de son identité individuelle. Par ailleurs, le fait que la décision d'un patient quant à son traitement soit respectée pour seule et unique raison qu'elle soit fondée sur ses propres valeurs et non sur la moralité reste nébuleux. De plus, la notion libérale d'« autonomie » semble correspondre à une capacité à prendre des décisions, qui comprend : 1. La capacité de comprendre ; 2. La capacité de raisonner ; 3. La possession d'une structure de valeurs personnelles développée. À cet égard, cette compétence n'est ni donnée à tous les êtres humains, ni donnée à tous moments. Notamment, les jeunes enfants, les adultes ayant des difficultés d'apprentissage et les gens ayant des lésions cérébrales ne possèdent pas ces qualités ou du moins les possèdent de façon limitée. Certains atteints d'une maladie grave peuvent voir leurs capacités affectées momentanément. D'autres, possédant un trouble mental, peuvent voir leur structure habituelle de valeurs déformée en raison de ce trouble. Par conséquent, il s'ensuit que ce n'est pas tous les êtres humains qui sont des personnes dont les choix devraient être respectés au terme de la conception libérale de l'identité individuelle. Cette idée a des répercussions morales indésirables, soulevant des problématiques entourant les notions libérales de l'identité individuelle et du respect de celle-ci. Afin qu'elle soit satisfaisante, certains soutiennent que la conceptualisation de l'identité individuelle peut être déterminée uniquement en considérant l'utilisation usuelle de termes comme « personne ». Dans ce contexte, le mot « personne » est presque synonyme d'« être humain », quoiqu'il fasse particulièrement allusion aux caractéristiques non-biologiques de ce dernier, en vertu desquelles les humains se reconnaissent entre eux (l'un des « nôtres »). Un être humain ne possède pas nécessairement la capacité de prendre des décisions telles que définies ci-haut. De ce fait, le respect de la personne ne peut ni relever de cette capacité, ni exiger que nous acceptions la décision d'une personne exprimée à un moment donné comme celle qui serait la meilleure pour elle. Cependant, le respect de la personne nous force à reconnaître les autres comme étant des êtres distincts, ayant des intérêts qui leurs sont propres et qui diffèrent des nôtres. Un médecin est alors moralement tenu de mettre de l'avant l'intérêt du patient avant son intérêt ou celui du système de santé. Toutefois, si le médecin juge que la décision qu'un patient exprime quant à son traitement n'est pas dans le meilleur intérêt de celui-ci, il est moralement obligé de s'entretenir avec lui afin d'arriver à une décision avec laquelle les deux partis seront d'accord. Si le patient n'est pas en mesure d'entretenir une telle conversation dû à son incapacité de prendre des décisions, d'autres moyens doivent être employés. Recourir à une tierce personne, qui est proche du patient, qui le connaît assez bien pour savoir et se soucier de ses intérêts et qui aurait procuration pour prendre une décision à sa place ou faire appel de ses choix advenant la présence de directives anticipées, est l'une de ces alternatives. Le cas le plus difficile est celui où les patients sont affligés d'un trouble mental particulier qui déforme leurs intérêts. Ce n'est qu'à l'aide de soins appropriés que les patients, en choix de les accepter ou de les rejeter, peuvent entretenir une conversation sincère. Selon certains, cette réalité rendrait le fait de contrecarrer la volonté du patient moralement acceptable.
ناشر
Database: Elsevier - ScienceDirect (ساینس دایرکت)
Journal: Ethics, Medicine and Public Health - Volume 2, Issue 4, October–December 2016, Pages 490-498
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