L’espace et l’acte ultime. Explications d’un lieu et d’un détournement : le soin et l’espace de soins palliatifs

RésuméIl me faut revenir sur la fin d’un précédent texte et à ce texte, va s’ajouter la notion de « soins palliatifs » qui revient constamment à chaque conversation sur les modes de fin de vie. Insister sur l’importance de l’écoute apparaît clairement dans les paroles d’un malade auprès de qui, Sœur Emmanuelle s’investira en Inde. Cet homme lui confiera : « Quand je suis venu ici, vous m’avez écouté, et il m’a semblé que la douleur cessait en vous parlant ». Comment définir au mieux ce temps indéfini décidé par un entourage au sujet d’une fin de vie ? La question revient à ceci : comment assister un être en fin de vie dans la plus grande sérénité ? Comment, dans les heurts et les troubles provoqués par une fin de vie, ceux qui restent peuvent-ils affronter la séparation définitive ? Un nouveau raisonnement est pour les êtres dans la continuité de leur vie plutôt que pour le futur dans le néant de ceux que nous voulons assister. Ce terme que je crois mal utilisé, mal approprié vient signifier la complexité (c’est-à-dire : l’impossibilité d’expliquer) du moment et adjectivé pour la représentation d’un espace. Dans cette recherche expérimentale, au risque des silences, l’espace neuronal s’emploie à combler le vide par d’autres besoins dont le « religieux » et toutes les formes de sublimations dans la joie, le malheur ou la douleur. Arrive ensuite l’auto-punition jusqu’à la destruction à la manière si exhaussée des saints et saintes de l’église catholique romaine, hallucination reconnue dans des examens très loin du vivant. La mortalité est à prouver, l’immortalité est l’essence de nos vies. Nous avons à prétendre croire sans faire entrer les formes paranoïaques et psychodramatiques de la peur, des inquiétudes et des angoisses menant aux jalousies et aux dépits (aigreurs et déconvenues). Pour l’accompagnement ultime, nous vivons avec nos images, images de nous-mêmes faites par le regard de l’autre.

SummaryIt takes me back to the end of a previous text and this text will be added the concept of “palliative care” that constantly comes back to every conversation about the end of life. Emphasize the importance of listening clear in the words of a patient to whom Sister Emmanuelle invest in India. This man confided, “When I came here, you listened to me, and it seemed that the pain stopped talking to you.” How to define better indefinite time decided by a circle about an end of life? The question comes down to this: how to attend a being in later life in the greatest serenity? How in the clashes and disorders caused by end of life, those who remain can they face the final separation? A new reasoning for beings in the continuity of their lives rather than for the future in the nothingness of those we seek to assist. This term, I think misused misnomer comes to mean complexity (that is to say, the impossibility of explaining) the timing and adjective for the representation of a space. In this experimental research, risk silences the neural area is working to fill the void with other needs including the “religious” and all forms of sublimation in joy, unhappiness or pain. Then comes self-punishment until the destruction in the manner of so exalted saints of the Roman Catholic Church, hallucination recognized in very far from living examinations. Mortality is to prove immortality is the essence of our lives. We pretend to believe without bringing paranoid and psychodramatic forms of fear, worries and anxieties leading to jealousies and resentments (heartburn and disappointments). For the ultimate support, we live with our images, representations made ourselves through the eyes of another.