کد مقاله | کد نشریه | سال انتشار | مقاله انگلیسی | نسخه تمام متن |
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2889120 | 1574367 | 2013 | 7 صفحه PDF | دانلود رایگان |

SummaryBackgroundAthlete's heart patterns have been widely described. However, to our knowledge, few studies have focused on professional rugby players, who train differently according to their field position.AimTo describe electrocardiographic and echocardiographic patterns observed in elite rugby players according to their field position.MethodsOne hundred and thirty-five professional rugby players at the end of the competitive season were included.ResultsAccording to a modified Pelliccia's classification, 68.1% of electrocardiograms were normal or had minor abnormalities, 27.2% were mildly abnormal and 3.7% were distinctly abnormal. Heart rate was higher in scrum first-row players (P < 0.05). Absolute and indexed left ventricular end-diastolic internal diameters (LVIDd; absolute value 59.3 ± 4.7 mm) exceeded 65 mm and 32 mm/m2 in 13% and 1.5% of players, respectively. Indexed LVIDd values were higher in back players (P < 0.001). Left ventricular interventricular septum and posterior wall thicknesses (absolute values 9.4 ± 1.7 mm and 9.2 ± 1.6 mm, respectively) exceeded 13 mm in 3.7% of players. Concentric cardiac hypertrophy was noted in 3.7% of players. Except for one Wolff–Parkinson–White pattern, players with significant ECG or echocardiographic abnormalities showed no cardiovascular event or disease during follow-up.ConclusionThus, elite rugby players present similar heart patterns to elite athletes in other sports. Major electrocardiographic and echocardiographic abnormalities are quite rare. Eccentric cardiac remodelling is more frequent in back players.
RésuméContexteLes caractéristiques du cœur d’athlète ont largement été décrites dans la littérature. À notre connaissance, trop peu d’études se sont cependant intéressées aux joueurs professionnels de rugby, qui s’entraînent différemment selon leur position occupée sur le terrain.ObjectifsÉtudier les paramètres électrocardiographiques et échocardiographiques de joueurs professionnels de rugby selon leur position sur le terrain.MéthodesCent trente-cinq joueurs à la fin de la période de compétition (de la saison sportive) ont été inclus.RésultatsEn accord avec la classification de Pelliccia, 68,1 % des ECG étaient normaux ou présentaient des anomalies mineures, 27,2 % des ECG présentaient des anomalies modérées et 3,7 % des ECG étaient anormaux. Les valeurs de fréquence cardiaque sont plus élevées chez les joueurs de première ligne (p < 0,05). Les diamètres télédiastoliques du ventricule gauche (DTDVG), absolus (59,3 ± 4,7 mm) et indexés, sont supérieurs à 65 mm et 32 mm/m2 chez respectivement 13 % et 1,5 % des joueurs. Les valeurs DTDVG indexées sont plus élevées chez les arrières (p < 0,001). Les épaisseurs du septum interventriculaire (9,4 ± 1,7 mm) et de la paroi postérieure du VG (9,2 ± 1,6 mm) sont supérieures à 13 mm chez 3,7 % des joueurs. Une hypertrophie cardiaque concentrique a été observée chez 3,7 % des joueurs. À l’exception d’un Wolff–Parkinson–White, aucun évènement ou pathologie cardiovasculaire n’a été observé chez les joueurs présentant des anomalies majeures sur l’électrocardiogramme et/ou sur l’échocardiographie.ConclusionLes joueurs professionnels de rugby présentent les mêmes caractéristiques du cœur d’athlète que les autres sportifs. Les évènements cardiaques majeurs sur l’électrocardiogramme et sur l’échocardiographie sont assez rares. Le remodelage cardiaque excentrique est plus fréquent chez les arrières.
Journal: Archives of Cardiovascular Diseases - Volume 106, Issue 2, February 2013, Pages 72–78