کد مقاله | کد نشریه | سال انتشار | مقاله انگلیسی | نسخه تمام متن |
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2889374 | 1574392 | 2010 | 13 صفحه PDF | دانلود رایگان |

SummaryBackgroundInternational guidelines recommend long-term use of evidence-based treatment (EBT) combining beta-blockers, aspirin/clopidogrel, statins and either angiotensin-converting enzyme inhibitors or angiotensin receptor blockers (ACEIs/ARBs) after a myocardial infarction (MI), to reduce cardiac morbidity and mortality.AimsTo evaluate medication adherence after hospital admission for MI and the relationship with mortality and readmission for acute coronary syndrome.MethodsObservational, 30-month follow-up of patients admitted for acute MI in France in the first half of 2006 and still alive 6 months later. Data from the national hospital discharge database and the outpatient medications reimbursement database were linked for all patients covered by the general health insurance scheme (70% of the French population). A patient was considered as adherent when the proportion of days covered by a filled prescription was greater than 80%.ResultsThe proportion of nonadherent patients was 32.0% for beta-blockers, 24.0% for statins, 22.7% for ACEIs/ARBs, 18.3% for aspirin/clopidogrel and 50.0% for combined EBT. Adherence to EBT was decreased significantly by age greater than 74 years, comorbidities and full healthcare coverage for low earners. Prior EBT use and stent implantation, before or during index hospitalization, increased adherence. After adjustment for patient characteristics and management, prior use of each class decreased mortality. Nonadherence to EBT after MI increased mortality and readmission (hazard ratio = 1.43, P < 0.0001).ConclusionAfter MI, nonadherence to EBT is associated with a marked increase in all-cause mortality and readmission for acute coronary syndrome. Cost-effective strategies for adherence improvement should be developed among patient groups with poor adherence.
RésuméIntroductionAprès un infarctus du myocarde (IM), l’association bêtabloquant, statine, antiagrégant plaquettaire (AP) et inhibiteur du système rénine-angiotensine ou un antagoniste (IEC/ARA) est recommandée pour réduire la mortalité et la morbidité cardiaque.ObjectifÉvaluer l’adhérence à cette prévention après une hospitalisation pour IM et son impact sur la mortalité et les réadmissions pour un syndrome coronarien aigu (SCA).MéthodesLes malades hospitalisés au cours du premier semestre 2006 et toujours vivants six mois après ont été suivis pendant 30 mois. Pour ceux couverts par le régime général, les données de la base nationale des hospitalisations (PMSI) ont été reliées à celle des remboursements. Un malade a été considéré comme adhérent lorsque la proportion de jours de traitement remboursé rapporté aux 30 mois de suivi était supérieure à 80 %.RésultatsLa proportion de non adhérents était de 32 % pour les bêtabloquants, 24 % pour les statines, 22,7 % pour les IEC/ARA, 18,3 % pour les AP et 50,0 % pour leur association. La proportion d’adhérents à la quadrithérapie diminuait significativement après 74 ans, avec l’existence de comorbidités et d’une CMUC. Son utilisation avant l’hospitalisation et la pose d’un stent améliorait l’adhérence. Après ajustement sur les caractéristiques et la prise en charge, la prescription de l’association avant l’hospitalisation index diminuait la mortalité et la non adhérence après l’IM l’augmentait (hazard ratio : 1,43, p < 0,0001).ConclusionAprès un IM, le manque d’adhérence est associé à une augmentation de la mortalité et des réadmissions pour SCA en France. Des actions coût-efficaces pour améliorer l’adhérence doivent être développées vers les groupes moins adhérents.
Journal: Archives of Cardiovascular Diseases - Volume 103, Issues 6–7, June–July 2010, Pages 363–375