کد مقاله | کد نشریه | سال انتشار | مقاله انگلیسی | نسخه تمام متن |
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3184441 | 1586595 | 2015 | 4 صفحه PDF | دانلود رایگان |

RésuméNous rapportons le cas d’une patiente de 57 ans qui a présenté des images radiologiques analogues à celles de prothèses mammaires rompues un an après le retrait supposé de ces dernières. Cette femme avait bénéficié pour la première fois de la pose de prothèses mammaires esthétiques PIP en 2000. Au début de l’année 2014, elle a demandé le retrait des implants sans renouvellement parce qu’elle ressentait des douleurs et une gêne fonctionnelle. Quelques mois après l’opération, elle consultait pour des tuméfactions mammaires au pôle supérieur de chaque sein. Le bilan radiologique montrait des formations liquidiennes compatibles avec la présence de prothèses. À notre demande, la relecture des clichés d’IRM par le radiologue a conclu définitivement à un épanchement séreux bilatéral à l’intérieur de coques fibreuses persistantes. En l’absence de symptomatologie, une surveillance clinique avait été décidée. Mais devant la recrudescence de cas de lymphomes anaplasiques à grandes cellules associés aux implants mammaires, une ponction cytologique est envisagée. En cas d’anomalie cytologique ou d’épanchement mammaire récidivant, une intervention chirurgicale sera pratiquée. En conclusion, le retrait d’un implant mammaire sans capsulectomie peut aboutir à la formation d’un sérome qui mime l’image d’un implant mammaire. Il est toujours utile de fournir des renseignements cliniques précis aux radiologues pour qu’ils puissent interpréter de façon éclairée les examens d’imagerie demandés. Tout épanchement séreux dans une loge mammaire ayant contenu un implant siliconé doit faire évoquer le diagnostic de lymphome anaplasique à grandes cellules.
SummaryWe report the case of a 57-year-old patient who presented radiological images similar to ruptured breast implants one year after the supposed withdrawal of the latter. This woman had benefited for the first time from cosmetic PIP breast implants in 2000. Early in 2014, she requested the removal of the implants without renewal because she was feeling pain and functional discomfort. A few months after the operation, she consulted for breast swelling in the upper pole of the breast. Radiological assessment showed liquid formations compatible with the presence of implants. At our request, the rereading of the MRI by the radiologist definitively concluded on a bilateral seroma within the persistent fibrous capsule. In the absence of symptoms, clinical monitoring had been decided. But at the recrudescence of anaplastic large cell lymphoma cases associated with breast implants, a cytological sampling was intended. In case of cytological abnormality or recurrence of the seroma, a surgical procedure should be performed. In conclusion, the removal of a breast implant without capsulectomy may result in the formation of a seroma whose images resemble those of an implant. It is always worthwhile to provide precise clinical data to the radiologist in order to help him to make informed interpretations. Every serous effusion in a breast lodge having contained a silicone implant must evoke the diagnosis of anaplastic large cell lymphoma.
Journal: Annales de Chirurgie Plastique Esthétique - Volume 60, Issue 6, December 2015, Pages 533–536