Predictors of Postpartum Lipid Abnormalities in Women with Gestational Diabetes

ObjectivePregnancy-related changes in serum lipids are well documented, but the predictors of postpregnancy dyslipidemia are not as well delineated. We assessed potential pre- and intrapartum predictors in women with gestational diabetes mellitus (GDM).MethodAmong women followed at a university-based GDM clinic (Montreal, Canada), we identified those with intra- and postpartum lipid values (routine assessments) between January 1, 2007 and December 31, 2008. Dyslipidemia was defined as total cholesterol/high-density lipoprotein (TC/HDL) ≥4.0. Potential predictors of postpartum dyslipidemia assessed through logistic regression included increased intrapartum triglycerides (≥2.5 mmol/L), intrapartum dyslipidemia, age, gravida, type 2 diabetes family history, ethnicity, prepregnancy body mass index (BMI), intrapartum insulin resistance (HOMA–IR) and systolic blood pressure.ResultsAmong 46 subjects, 50% had postpartum dyslipidemia. Prepregnancy BMI (odds ratio [OR] 1.7, 95% confidence interval [CI] 1.2–2.5), intrapartum HOMA–IR (OR 2.3, 95% CI 1.0–5.6), and systolic blood pressure (OR 1.1, 95% CI 1.0–1.2) were all independent predictors. Intrapartum triglycerides (OR 3.0, 95% CI 0.8–11.1) and TC/HDL (OR 1.8, 95% CI 0.7–4.5) were potential predictors but results were inconclusive (models adjusted for prepartum BMI, intrapartum HOMA–IR, systolic blood pressure).ConclusionsHigher prepregnancy BMI, greater degree of intrapartum insulin resistance and higher systolic blood pressure independently predict postpartum dyslipidemia among women with GDM who presented for postpartum reassessment. Women with these characteristics may require closer surveillance and attention to vascular disease prevention efforts. Our results also support the possibility that intrapartum lipid levels in women with a GDM history may predict postpartum values, but a larger study is needed to confirm this possibility conclusively.

RésuméObjectifLes modifications dans les lipides sériques liées à la grossesse sont bien étayées, mais les prédicteurs de dyslipidémie après la grossesse ne sont pas aussi bien décrits. Nous avons évalué les prédicteurs potentiels prépartum et intrapartum chez les femmes ayant un diabète sucré gestationnel (DSG).MéthodeParmi les femmes ayant un suivi dans une clinique de DSG de l’université (Montréal, Canada), nous avons identifié entre le 1er janvier 2007 et le 31 décembre 2008 celles ayant des valeurs lipidiques intrapartum et postpartum (évaluations systématiques). La dyslipidémie a été définie comme étant un cholestérol total et des lipoprotéines de haute densité (CT/HDL) ≥ 4,0. Les prédicteurs potentiels de dyslipidémie postpartum évalués par la régression logistique ont inclus les triglycérides intrapartum (≥ 2,5 mmol/l), la dyslipidémie intrapartum, l’âge, le nombre de grossesse, les antécédents familiaux de diabète de type 2, l’ethnicité, l’indice de masse corporelle (IMC) avant la grossesse, l’insulinorésistance intrapartum (HOMA–IR) et la pression artérielle systolique.RésultatsParmi les 46 sujettes, 50 % ont eu une dyslipidémie postpartum. L’IMC avant la grossesse (ratio d’incidence approché [RIA] 1,7, intervalle de confiance [IC] à 95 % 1,2–2,5), le HOMA–IR intrapartum (RIA 2,3, IC à 95 % 1,0–5,6) et la pression artérielle systolique (RIA 1,1, IC à 95 % 1,0–1,2) ont tous été des prédicteurs indépendants. Les triglycérides intrapartum (RIA 3,0, IC à 95 % 0,8–11,1 et les CT/HDL (RIA 1,8, IC à 95 % 0,7–4,5) ont été des prédicteurs potentiels, mais les résultats n’ont pas été concluants (modèles ajustés sur l’IMC prépartum, le HOMA–IR intrapartum, la pression artérielle systolique).ConclusionsUn IMC avant la grossesse plus élevé, un plus grand degré d’insulinorésistance intrapartum et une pression artérielle systolique plus élevée prédisent indépendamment la dyslipidémie postpartum chez les femmes ayant le DSG qui se présentaient à la réévaluation postpartum. Les femmes ayant ces caractéristiques peuvent nécessiter une attention et une surveillance plus étroites aux efforts de prévention de la maladie vasculaire. Nos résultats soutiennent aussi la possibilité que les concentrations lipidiques intrapartum chez les femmes ayant des antécédents de DSG puissent prédire les valeurs postpartum, mais une plus vaste étude est nécessaire pour confirmer de manière concluante cette possibilité.