Body Mass Index and Food and Nutrient Intake of Children with Type 1 Diabetes and a Carbohydrate Counting Meal Plan

ABSTRACTOBJECTIVE:To document body mass index and food intake in relation to level of carbohydrate counting in children with type 1 diabetes.METHODS:Weight, height, glycated hemoglobin and two 24-hour dietary recalls were recorded in 70 children with type 1 diabetes (age 6 to 12 years) on intensive insulin therapy, with a meal plan based on basic (n=21) or advanced (n=49) carbohydrate counting.RESULTS:The distribution of weight status (not overweight, overweight, obese) was similar in both meal plan groups, and the overall prevalence of overweight (15.7%) and obesity (5.7%) was similar to that of the general Quebec youth population. Mean intake of fibre and potassium was lower than adequate intake, regardless of sex and age. Vitamin C was the nutrient with the highest prevalence of inadequate intake. Children using advanced carbohydrate counting drank less milk (p<0.03) and tended to have lower vitamin D intake (p<0.06) than children using basic carbohydrate counting, but no other differences were detected in food, energy or nutrient intake. Added sugar represented < 10% of total energy intake in both the basic and advanced groups.CONCLUSION:Meal plans based on carbohydrate counting do not appear to expose school-aged children with type 1 diabetes to a greater risk of obesity or overweight. Contrary to what is sometimes assumed, advanced carbohydrate counting did not lead to higher energy or sugar intake in this sample. Although their diet is similar to that of children without diabetes, children with type 1 diabetes should receive education about adequate food choices to increase their intake of fibre and micronutrients.

RÉSUMÉOBJECTIF :Établir le lien entre l'indice de masse corporelle et l'apport alimentaire, d'une part, et la méthode de calcul des glucides, d'autre part, chez des enfants atteints de diabète de type 1.MÉTHODES :On a mesuré le poids, la taille et l'hémoglobine glycosylée et demandé aux enfants ce qu'ils avaient mangé pendant deux périodes de 24 heures. L'étude a été menée auprès 70 enfants atteints de diabète de type 1 (de 6 à 12 ans) recevant une insulinothérapie intensive et dont le plan de repas était fondé sur un calcul des glucides de base (n = 21) ou avancé (n = 49).RÉSULTATS :La distribution de statut de poids (pas de surpoids, surpoids, obésité) était semblable dans les deux groupes de plan de repas et la prévalence globale du surpoids (15,7 %) et de l'obésité (5,7 %) était semblable à celle observée chez les jeunes dans la population générale du Québec. La consommation moyenne de fibre et de potas-sium était insuffisante, indépendamment de l'âge et du sexe. La vitamine C était le nutriment pour lequel l'apport était le plus souvent insuffisant. Les enfants qui utili-saient le calcul avancé des glucides buvaient moins de lait (p < 0,03) et avaient tendance à consommer moins de vita-mine D (p < 0,06) que les enfants qui utilisaient le calcul de base des glucides, mais aucune autre différence n'a été observée pour ce qui est de l'apport en aliments, en éner-gie et en nutriments. Le sucre ajouté constituait < 10 % de l'apport énergétique total tant dans le groupe utilisant la méthode de base que dans celui utilisant la méthode avancée.CONCLUSION:Les plans de repas fondés sur le calcul des glucides ne semblent pas augmenter le risque de surpoids ou d'obésité chez les enfants d'âge scolaire atteints de diabète de type 1. Contrairement à ce qu'on suppose parfois, le calcul avancé des glucides n'a pas entraîné d'augmentation de l'apport en énergie ni en sucre. Les enfants atteints de diabète de type 1 ont une alimentation semblable à celle des autres enfants, mais il faut leur apprendre à faire de bons choix alimentaires pour augmenter leur consommation de fibre et d'oligoéléments.