Comparison of glaucoma knowledge and referral practices among family physicians with ophthalmologists’ expectations

ObjectiveTo compare family physicians’ glaucoma knowledge and clinical skills with ophthalmologists’ expectations.DesignAn electronic cross-sectional survey of family physicians and ophthalmologists.ParticipantsParticipants included members of the Canadian Ophthalmological Society, Canadian Glaucoma Society, and the American Glaucoma Society, as well as family physicians in the Canadian Medical Directory and the Society of Rural Physicians of Canada listserv.MethodsTwo complementary surveys were developed to evaluate family physicians’ glaucoma knowledge and basic examination skills, and ophthalmologists’ expected level of family physician clinical knowledge and skills. χ2 tests identified differences between family physician and ophthalmologist responses. Differences in family physician knowledge based on practice location and frequency of patient visits with a diagnosis of glaucoma were also evaluated.ResultsA total of 142 ophthalmologists and 110 family physicians completed the survey. The majority (82%) of family physicians reported seeing patients with diagnosed glaucoma weekly, monthly, or semiannually. Significantly fewer family physicians than expected (p < 0.001) identified African descent (46%) and corticosteroid use (84%) as glaucoma risk factors. Family physicians were significantly less likely to refer based on risk factors (72%) than expected by ophthalmologists (91%; p < 0.001). Only 28% of family physicians were comfortable performing direct ophthalmoscopy, and 37% were comfortable checking for a relative afferent pupillary defect. A significant percentage of family physicians lacked knowledge of glaucoma medications (30%) and side effects (57%).ConclusionsThis study revealed significant disparities in family physician glaucoma knowledge, clinical examination skills, and referral practices. Educational materials should target these knowledge gaps.

RésuméObjet?>Comparer les connaissances et les aptitudes cliniques de médecins de famille concernant le glaucome avec les attentes d’ophtalmologistes.Nature?>Enquête transversale électronique auprès de médecins de famille et d’ophtalmologistes.Participants?>Membres de la Société canadienne d’ophtalmologie, de la Société canadienne de glaucome et de l’American Glaucoma Society. Médecins de famille inscrits au Canadian Medical Directory et sur la liste de distribution de la Société de la médecine rurale du Canada.Méthodes?>On a élaboré deux enquêtes complémentaires pour évaluer, d’une part, les connaissances des médecins de famille sur le glaucome et leurs aptitudes cliniques de base et, d’autre part, le niveau de connaissances et d’aptitudes cliniques que des ophtalmologistes attendent des médecins de famille. Des tests du chi carré ont relevé les différences entre les réponses des médecins de famille et celles des ophtalmologistes. On a aussi évalué les écarts de connaissances des médecins de famille en fonction du lieu de pratique et de la fréquence de visite de patients ayant un diagnostic de glaucome.Résultats?>142 ophtalmologistes et 110 médecins de famille ont répondu à l’enquête. La majorité (82 %) des médecins de famille ont indiqué voir hebdomadairement, mensuellement ou semestriellement des patients ayant un glaucome diagnostiqué. Une proportion beaucoup plus faible que prévu des médecins de famille (p < 0,001) ont identifié la descendance africaine (46 %) et l’utilisation de corticostéroïdes (84 %) comme des facteurs de risque liés au glaucome. Les médecins de famille étaient significativement moins susceptibles de diriger un patient vers un spécialiste sur la base de facteurs de risque (72 %) que ne s’y attendaient les ophtalmologistes (91 %) (p < 0,001). Seulement 28 % des médecins de famille étaient à l’aise de réaliser une ophtalmoscopie directe, et 37 % étaient à l’aise de vérifier la présence d’un déficit pupillaire afférent relatif. Un pourcentage significatif des médecins de famille manquaient de connaissances sur les médicaments pour le glaucome (30 %) et leurs effets secondaires (57 %).Conclusions?>Cette étude a révélé des disparités significatives dans les connaissances des médecins de famille sur le glaucome, leur aptitude à réaliser des examens cliniques et leurs pratiques de recommandation de patients à des spécialistes. Le matériel de sensibilisation devrait cibler ces lacunes.