Repeated intravitreal anti–vascular endothelial growth factor injections can induce iatrogenic ocular hypertension, especially in patients with open-angle glaucoma

ObjectiveTo report the rate of intraocular pressure (IOP) elevation after repeated intravitreal injections (IVIs) of anti–vascular endothelial growth factor (anti-VEGF) agents and to determine the risk factors.MethodsA total of 193 patients (217 eyes) undergoing ranibizumab (n = 196) or bevacizumab (n = 21) IVIs were prospectively examined. The incidence of ocular hypertension (OHT) after these injections was investigated with respect to the number of injections, pre-existing open-angle glaucoma, diabetes, YAG capsulotomy, age, and sex.ResultsA total of 1461 IVIs was performed. After a mean of 6.7 ± 7.1 IVIs (range, 1–49), 4.6% (n = 10) had IOP elevation more than 25 mm Hg and required medical treatment (1.4% of them spiked above 30 mm Hg). Patients with pre-existing glaucoma experienced higher prevalence of OHT (12.9%) and greater rates than the control group (19.6 ± 5.7 mm Hg vs 16.4 ± 3.9 mm Hg, p < 0.001). No significant difference was found in the diabetes subgroup (n = 66, p = 0.62) or in the YAG capsulotomy subgroup (n = 24, p = 0.51) compared with the control group. The IOP peak was significantly correlated with the total number of IVIs (p = 0.0002, r = 0.25).ConclusionsSerial IVIs may lead to persistent IOP elevation that requires IOP-lowering therapy. The risk is correlated with the number of injections and increases in the glaucoma population, and must be checked during follow-up.

RésuméObjetFaire état du taux de patients présentant une élévation de la pression intraoculaire (PIO) à la suite d’injections intravitréennes répétées d’agents anti-FCVE (facteur de croissance vasculaire endothéliale), et déterminer les facteurs de risque.MéthodesNous avons réalisé un examen prospectif de 193 patients (217 yeux) souffrant de dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA) exsudative ou d’œdème maculaire diabétique qui recevaient des injections intravitréennes de ranibizumab (n=196) ou de bévacizumab (n=21). Nous avons étudié l’incidence d’hypertension oculaire à la suite de ces injections par rapport aux facteurs suivants : nombre d’injections, préexistence de glaucome à angle ouvert ou de diabète, capsulotomie YAG antérieure, âge et sexe.RésultatsUn total de 1 461 injections intravitréennes ont été pratiquées. Après une moyenne de 6,7±4,1 injections (plage de 3 à 49), 4,6 % des patients (n=10) présentaient une PIO supérieure à 25 mm Hg qui nécessitait un traitement médical (dans 1,4 % des cas, la PIO dépassait 30 mm Hg). Les patients souffrant de glaucome présentaient une prévalence plus élevée d’hypertension oculaire (12,9 %) et une PIO plus élevée que le groupe contrôle (19,6±5,7 mm Hg contre 16,4±3,9 mm Hg, p<0,001). Nous n’avons pas noté d’écart significatif pour le sous-groupe souffrant de diabète (n=66, p=0,62) ni pour les patients ayant subi une capsulotomie YAG (n=24, p=0,51) par rapport au groupe contrôle. Il y avait une forte corrélation entre les PIO les plus élevées et le nombre total d’injections intravitréennes (p<0,001).ConclusionDes injections intravitréennes répétées peuvent entraîner une élévation persistante de la PIO qui nécessitera un traitement abaissant la pression. Le risque est corrélé avec le nombre d’injections, il est plus grand chez les patients atteints de glaucome, et il doit être surveillé pendant le suivi.