11 Years of experience in vitreoretinal surgery training in Nairobi, Kenya, from 2000 to 2010

ObjectiveWe aim to demonstrate that vitreoretinal surgery can be established in Nairobi, Kenya, by intermittent short visits of experienced surgeons combined with clinical/surgical observerships over a longer period of cooperation. This strategy might be a model for other developing countries.DesignTime series over 11 years.Participants685 operations were performed over 11 years.MethodsAfter the 1998 al-Qaeda bomb assault on the U.S. embassy in Nairobi, Kenya, the Ludwig-Maximilians-University München (Germany) provided materials for surgery of 42 victims with eye injuries. From the year 2000 onward, this equipment has been used to establish a training unit at the Kenyatta Hospital in Nairobi. In 1 annual “project week,” 1 author (C-L.S.) performed vitreoretinal surgery at the University of Nairobi in cooperation with the Kenyatta National Hospital and supervised resident eye surgeons. After 7 years of training in Nairobi, clinical/surgical observerships of vitreoretinal surgeons and operating theatre staff were commenced in Munich by 4- to 12-week visits. The project week in Nairobi was carried on. Number, indications, operating surgeons, kind, difficulty, duration of operations, and preparation were recorded and evaluated.ResultsThe percentage of operations by resident surgeons increased from 29% (in 2000) via 80% (in 2009) to 73% (in 2010) with a partial failure of the laser device. The learning curve of local surgeons is also reflected by an increase of the operations’ difficulty with only a moderate increase in operation time and marked decrease of preparation time.ConclusionsA vitreoretinal unit has been established in Nairobi using our training model. This unit has the potential to train colleagues from other sub-Saharan countries. This strategy has advantages over long-term aid deployment of foreign physicians such as avoiding financial burden for the surgeons to be trained and improving the home facility, but it requires commitment for long-term cooperation.

RésuméObjetNous avons l’intention de démontrer qu’il est possible d’établir la chirurgie vitréorétinienne à Nairobi, au Kenya, par de courtes visites intermittentes de chirurgiens expérimentés, combinées à des stages d’observation clinique et chirurgicale, et fondés sur une longue période de coopération. La stratégie peut servir de modèle pour d’autres pays en voie de développement.NatureÉtude de série chronologique.Participants685 chirurgies pratiquées en 11 ans.MéthodesAprès l’attentat à la bombe de 1998 sur l’ambassade des É.-U. à Nairobi, au Kenya, l’Université Ludwig-Maximillians (LMU) de Munich, en Allemagne, a fourni le matériel de chirurgie pour 42 victimes qui avaient des blessures oculaires. Après l’an 2000, cet équipement a servi à établir une unité de formation à l’hôpital Kenyatta, à Nairobi. Lors d’une ≪ semaine de pratique ≫ annuelle, l’auteur (CLS) a effectué de la chirurgie vitréorétinienne à l’Université de Nairobi, en collaboration avec l’Hôpital Kenyatta, et il surveille toujours les chirurgiens oculaires en résidence. Après sept années de formation à Nairobi, les observations cliniques/chirurgicales de spécialistes vitréorétiniens et du personnel du site chirurgical ont commencé à Munich par quatre à douze visites hebdomadaires. Le projet hebdomadaire de Nairobi se poursuit. Le nombre, les indications, les chirurgiens à l’œuvre, la nature, la difficulté, la durée des opérations et leur préparation, tout cela est pris en considération et évalué.RésultatsLe pourcentage des opérations pratiquées par les chirurgiens résidents a augmenté, partant de 29% (en 2000), passant par 80% (2009) et atteignant 73% (2010), malgré un manque partiel de dispositif au laser. La courbe d’apprentissage des chirurgiens locaux se reflète aussi par une hausse de la difficulté des chirurgies avec seulement une hausse modérée du temps chirurgical et une baisse marquée du temps de préparation.ConclusionsUn service vitréorétinien a été établi à Nairobi. Il peut maintenant former des collègues provenant des autres pays subsahariens. Cette stratégie comporte des avantages de développement à long terme des médecins étrangers, en évitant pour les chirurgiens des fardeaux financiers de formation et en améliorant les disponibilités locales, mais elle requiert un engagement de coopération à long terme.