Overcoming barriers to low-vision rehabilitation services: improving the continuum of care

ObjectiveLow-vision rehabilitation is beneficial for patients with uncorrectable vision impairment, specifically in tasks such as reading and activities of daily living. However, referral to and use of these services remain less than optimal. Inspired by the findings of the Montreal Barriers Study, this article reports on an alternative way of introducing low-vision rehabilitation to clients within an ophthalmology department through the presence of an optometrist.DesignThe Department of Ophthalmology at the Jewish General Hospital and the 2 Montreal low-vision rehabilitation agencies established a shared satellite office within the department to overcome administrative barriers, reduce the need for travel, and provide services within a familiar environment for patients.ParticipantsFrom June 2011 to December 2012, 35 patients with low vision were seen by 1 of the optometrists within the ophthalmology department.MethodsThe optometrist was available on a part-time basis for a total of 20 half days.ResultsSeven patients (20%) were already clients of a rehabilitation agency and were seen for follow-up, whereas 3 (9%) did not qualify for rehabilitation based on their level of visual function. A further 6 patients (17%) were treated whereby their needs were met within that appointment, and 19 clients (54%) received initial examination and were referred to the rehabilitation agency for additional services.ConclusionsThe presence of a vision rehabilitation agency in an ophthalmology department through its optometrists helps triage patients, increases the integration of this service, and facilitates the continuum of care. Further fine-tuning will focus on increasing staff awareness and expansion of assistive technologies available at the satellite office.

RésuméObjetLe redressement de la déficience visuelle est bénéfique pour les patients qui ont des problèmes de vision, concernant particulièrement la lecture et les activités quotidiennes. Il arrive cependant que la référence et le recours à l'utilisation des services pertinents demeurent moins qu'optimaux. Inspiré par les données de l'Étude sur les obstacles à Montréal, le présent article traite d'une autre façon d'introduire le redressement de la déficience visuelle chez les patients d'un département d'ophtalmologie par l'intervention d'un optométriste.NatureLe Département d'ophtalmologie de l'Hôpital général juif de Montréal et les deux agences montréalaises de redressement de la vision ont établi un bureau satellite partagé au sein du Département, afin de surmonter les barrières administratives, réduire les besoins de déplacement et offrir des services dans un environnement familier pour les patients.ParticipantsDe juin 2011 à décembre 2012, 35 patients ayant une faiblesse visuelle ont été examinés par un des optométristes au sein du département d'ophtalmologie.MéthodesL'optométriste a été disponible à temps partiel pour un total de 20 demi-journées.RésultatsSept patients (20 %), qui étaient déjà clients de l'agence de redressement visuel, ont fait l'objet de suivis, alors que 3 (9 %) n'étaient pas qualifiés pour le redressement selon le niveau de fonctionnement visuel. Six autres (17 %) ont été traités pour leurs besoins au moment même du rendez-vous et 19 clients (54 %) ont été référés, suite au le premier examen, à l'agence de redressement pour plus amples services.ConclusionsLa présence d'une agence de redressement visuel dans un département d'ophtalmologie par ses optométristes aide à la sélection des patients, accroît l'intégration de ce service et facilite le suivi des soins. Un plus ample affinement sera centré sur l'accroissement de la sensibilisation du personnel et sur l'expansion des technologies d'assistance disponibles au bureau satellite.