Intravitreal ganciclovir in the management of non-AIDS-related human cytomegalovirus retinitis 1

Objective:To report and evaluate intravitreal ganciclovir injections in non-AIDS patients with human cytomegalovirus (HCMV) retinitis. Design: Retrospective chart review.Participants: Two SLE patients and one patient post chemotherapy for a non Hodgkin's lymphoma presented with myelosuppression and persistent cytomegalovirus retinitis despite systemic ganciclovir therapy.Methods: Patients were treated with 100 μL of intravitreal ganciclovir (4 mg/dL), initially given weekly. Systemic anti-CMV medication was stopped, and following quiescence, intravitreal injections were tapered and ultimately stopped based on therapeutic response. Patients were followed periodically for signs of recurrence.Results: Intravitreal ganciclovir was well tolerated and led to remission of the retinitis in 2 patients. One patient had persistent smouldering disease and reached quiescence using an intravitreal ganciclovir implant. Fluorescence-activated cell sorting analysis in one patient showed the presence of low CD4 and CD8 while treated with systemic ganciclovir, which improved with intravitreal treatment. In another, the low ratio was maintained against cytomegalovirus-specific antigens.Conclusions: Intravitreal ganciclovir injections should be considered as a treatment option in selected iatrogenically immunocompromised patients with HCMV retinitis. Responses may vary and will require an adjusted approach to treatment.

RésuméObjet: Compte-rendu et évaluation des injections intravitéennes de ganciclovir chez les patients non sidéens ayant une rétinite à cytomégalovirus humaine (CMVH).Nature: Analyse rétrospective de dossiers.Participants: Deux patients atteints de LED et un patient ayant subi une chimiothérapie pour un lymphome non hodgkinien, qui se sont présentés avec une dépression médullaire et une rétinite à cytomegalovirus persistante malgré une thérapie systémique au ganciclovir.Méthodes: Les patients ont été traités avec 100 μL de ganciclovir intravitréen (4 mg/dL) d’abord hebdomadairement. La médication anti-CMV systémique a été arrêtée et, après quiescence, les injections intravitréennes furent administrées régressivement, et finalement arrêtees selon la réaction à la thérapie. Les patients furent suivis périodiquement pour prévoir les signes de récurrence.Resultats: Le ganciclovir intravitréen a été bien toléré, entraînant une rémission de la rétinite chez 2 patients. Un patient a eu une maladie incandescente et persistante qui s’est calmeé avec un implant de ganciclovir intravitréen. L’analyse du triage des cellules activées par la fluorescence chez un patienta démontré une faible présence de CD4 et de CD8 pendant le traitement au ganciclovir systémique, ce qui s’est amélioré avec le traitement intravitréen. Chez un autre patient, le faible ratio a été maintenu contre les antigènes spécifiques du cytomégalovirus.Conclusions: Les injections intravitréennes de ganciclovir devraient être considérées comme option de traitement chez certains patients immunocompromis iatrogéniquement ayant une rétinite à CMVH. La réponse peut varier et il faudra rajuster l’approche du traitement.