Fasanella—Servat procedure: indications, efficacy, and complications a

Background: The Fasanella-Servat procedure is used for the repair of mild to moderate ptosis. The purpose of this study was to determine the efficacy of the Fasanella-Servat procedure for the repair of several forms of ptosis.Methods: The authors retrospectively reviewed 169 charts of 2 surgeons from 1988 to 1996. All patients had undergone a Fasanella-Servat procedure for ptosis. Patients with less than a 1-month follow-up were excluded, leaving 153 eyelids of 144 patients. Surgical success was defined as lid symmetry within 0.5 mm or correction of eyelid contour abnormality from previous surgery or trauma.Results: Ptosis was classified as involutional, occurring after intraocular surgery, congenital, due to Horner's syndrome present after levator surgery, and myogenic/other.With a mean follow-up of 7 months, success was achieved in 89.5% of cases (137/153). Among subgroups, success was highest at 100% in Horner's syndrome (8/8) and post-levator surgery (11/11), and lowest in congenital ptosis at 76.4% (13/18). Postoperative problems included dry eye symptoms (6/144 patients), contour abnormalities in 12 lids, and dermatochalasis in 10 lids.Interpretation: The Fasanella-Servat operation is effective for mild to moderate ptosis from a variety of causes and for contour abnormality correction in patients with little or no ptosis. Despite the long-held belief that excision of the accessory lacrimal glands of Wolfring leads to dry eye symptoms, our study found this to be the exception. This procedure has the advantage of high reliability when reasonable preoperative criteria are applied and is minimally invasive.

RésuméContexte: La procédure Fasanella-Servat est utilisée pour réparer un ptosis léger à modéré. La présente étude a pour objet d’établir l’efficacité de cette procédure pour corriger plusieurs formes de ptosis.Méthodes: Les auteurs ont examiné rétrospectivement 169 dossiers de 2 chirurgiens sur une période allant de 1988 à 1996. Les patients avaient tous subi l’intervention selon la méthode Fasanella-Servat. Ceux qui avaient eu un suivi de moins de 1 mois ont été exclus, ce qui laissait 153 paupières chez 144 patients. La réussite chirurgicale a été définie selon que la symétrie était en deçà de 0,5 mm ou selon la correction des anomalies du contour palpébral résultant de chirurgies ou de traumatismes antérieurs.Résultats: Les ptosis ont été classés selon qu'ils étaient involutifs, survenus après une chirurgie intraoculaire, congénitaux, dus au syndrome de Claude Bernard-Horner présent après chirurgie du muscle releveur, myogènes et autres. Après une moyenne de suivi de 7 mois, il y a eu réussite dans 89,5 % des cas (137/153). Parmi les sous-groupes, les plus fortes réussites ont été de 100 % pour les cas du syndrome de Claude Bernard-Horner (8/8) et de chirurgie du muscle releveur (11/11), et les plus faibles, de 76,4 % pour les cas de ptosis congénital (13/18). Les problèmes postopératoires comprenaient les symptômes de sécheresse oculaire (6/144 patients), les anomalies des contours de 12 paupières et l’hyperélasticité cutanée de 10 paupières.Interprétation: La procédure opératoire Fasanella-Servat est efficace pour les ptosis légers à modérés dus à une variété de causes et pour la correction des anomalies de contours palpébraux chez les patients avec ptosis léger ou sans ptosis. Bien qu’on aie longtemps cru que l’excision des glandes lacrymales accessoires de Wolfring menait au syndrome de sécheresse oculaire, notre étude a démontré que c'était l’exception. Cette procédure a l’avantage d’être très fiable si on y applique des critères préopératoires raisonnables et qu’elle est très peu invasive.