کد مقاله | کد نشریه | سال انتشار | مقاله انگلیسی | نسخه تمام متن |
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4010655 | 1602456 | 2006 | 7 صفحه PDF | دانلود رایگان |

Traditionally, vision rehabilitation was directed towards patients who were blind or had very low vision.There is increasing evidence that less severe vision loss is associated with increased risk of falls, hip fractures, medication errors, poor nutrition, reduced physical activity, social isolation, clinical depression, longer hospitalizations, and mortality.The American Academy of Ophthalmology (AAO) 2003 SmartSight initiative in low vision rehabilitation outlined a model of graduated low vision interventions.This paper is a review of the AAO SmartSight model and how it can apply in the Canadian setting.All patients with visual acuity less than 20/40, a scotoma, field loss, or loss of contrast sensitivity would be offered information about available low vision rehabilitation. Eye physicians would be encouraged to communicate with other health care providers to coordinate existing services and integrate graduated services. Enhanced communication among caregivers about the consequences of vision loss, such as depression, falls, and visual hallucinations, could help ensure that all patients who would benefit receive appropriate vision rehabilitation.
RésuméTraditionnellement, la réadaptation visuelle s’adresse aux patients aveugles ou dont la vision est très faible. Il devient cependant de plus en plus manifeste qu’une malvoyance moins sévère s’associe à un plus grand risque de chute, de fracture à la hanche, d’erreur de médication, de malnutrition, de réduction des activités physiques, d’isolement social, de dépression clinique, d’hospitalisation prolongée et de mortalité. L’initiative de réadaptation visuelle 2003 SmartSight de l’Académie américaine d’ophtalmologie (AAO) offre un modèle d’interventions visuelles complémentaires. Le présent article décrit le modèle SmartSight de l’AAO et indique comment on pourrait l’appliquer en contexte canadien. On pourrait renseigner tous les patients qui ont une acuité visuelle inférieure à 20/40, un scotome, une perte de champ visuel, ou une perte de sensibilité au contraste sur la disponibilité des services de réadaptation visuelle. Les ophtalmologistes seraient invités à communiquer avec les autres dispensateurs de soins de santé pour coordonner les services existants et y intégrer les services complémentaires. Une meilleure communication entre soignants sur les conséquences de la perte de vision, telles la dépression, les chutes et les hallucinations visuelles, pourrait aider à faire en sorte que les patients susceptibles d’en bénéficier aient accès aux services de réadaptation visuelle pertinents.
Journal: Canadian Journal of Ophthalmology / Journal Canadien d'Ophtalmologie - Volume 41, Issue 3, 2006, Pages 355-361