Safety and stability of laser in situ keratomileusis for myopic correction performed under thin flaps a

Background: To determine the safety and long-term refractive stability of laser in situ keratomileusis (LASIK) performed under thin flaps (<110 μm) and to compare them with those of conventional thicker flaps (>110 μm).Methods: This retrospective study consisted of 120 myopic eyes of 68 patients who underwent LASIK performed with the use of the Moria M2 microkeratome and the Technolas Keracor 117C excimer laser. Indicators of efficacy, predictability, and long-term stability were followed for I year after surgery and were compared among 3 groups of patients that varied according to the flap thickness used: thin (<110 μm, n = 29), medium (111–139 gmm, n = 47) and thick (>140 μm, n = 44).Results: One year after myopic LASIK, the mean spherical equivalent refraction for the thin-flap group A was −0.37 (standard deviation [SD] 0.44) diopters (D); medium-flap group B was -0.48 (SD 0.55) D; and thick-flap group C was −0.43 (SD 0.45) D.The percentage of eyes with spherical equivalent refraction within SD 0.50 D and SD I.00 D of emetropia was 84% and 92% for group A, 82% and 9I% for group B, and 79% and 90% for group C, respectively. Buttonholes were encountered in 3% of eyes in group A compared with 0% in the other 2 groups. Epithelial ingrowth and peripheral flap striae occurred in 7% and 7% in group A, 2% and 2% in group B, and 2% and 0% in group C, respectively.Interpretation: Thin-flap LASIK (<110 μm) produces more intra- and early post-operative complications compared with thick-flap LASIK (>II0 um). However, if a thin flap is created and there are no complications, or if the complications are successfully managed, there does not appear to be any difference in the long-term refractive results.

RésuméContexte: Établir la sécurité et la stabilité refractive à long terme des interventions du laser in situ keratomileusis (Lasik) à capot mince (<110 μm) comparativement à celles des lasers conventionnels à capot plus épais (>110 μm).Méthodes: L’étude rétrospective a porté sur 120 yeux myopes de 68 patients qui avaient subi des interventions au Lasik à l’aide d’un appareil microkératome Moria M2 et d’un laser excimer Technolas Keracor 117C. Les indicateurs d’efficacité, de prévisibilité et de stabilité à long terme ont été relevés durant l’année qui a suivi la chirurgie et comparés entre trois groupes de patients répartis selon l’épaisseur du capot cornéen: minces (<110 μm, n = 29), moyennes (111–139 uμm, n = 47) et épaisses (>140 μ, n = 44).Résultats: Une année après le Lasik myopique, la moyenne de réfraction sphérique équivalente du groupe A à capot mince était de −0,37 dioptres (D) (écart type éT, 0,44), celle du groupe B à capot moyens était de −0,48 D (ÉT, 0,55) et celle du groupe C à capot épais était de −0,43 D (ÉT, 0,45). Les pourcentages des yeux ayant une réfraction sphérique équivalente dans un éT de 0,5 D et un ÉT de 1,0 D d’emmétropie étaient de 84 % et de 92 % dans le groupe A, de 82 % et de 91 % dans le groupe B, de 79 % et de 90 % dans le groupe C, respectivement. On a relevé des boutonnières chez 3 % des yeux du groupe A, mais aucune dans les deux autres groupes. On a relevé des incarnations épithéliales et des stries à la périphérie des capots dans des proportions respectives de 7 % et 7 % dans le groupe A, 2 % et 2 % dans le groupe B et 2 % et 0 % dans le groupe C.Interprétation: Le Lasik à capots minces (<110 μm) comporte plus de complications avant et peu après l’opération comparativement à celui à capots épais (>110 μm). Toutefois, si l’on crée des capots minces sans complication ou si l’on réussit à régler les complications, les résultats réfractifs à long terme ne semblent pas différer.