Demographics of corneal transplantation in Canada in 2004 12

Background: Penetrating keratoplasty (PKP) is the most frequently performed transplant surgery, and one of the most successful, yet no national study on the demographics of corneal transplantation in Canada has been published to date.The objectives of this study were to determine demographics of Canadian corneal transplant surgeons, donor tissue availability and waitlist length for each province, and limiting factors for the number of PKPs performed in Canada.Methods: An anonymous voluntary survey of all Canadian corneal transplant surgeons was conducted between June and September 2004, with a concurrent voluntary survey of all eye banks in Canada.Results: In 2004, there were 76 corneal transplant surgeons distributed as follows: British Columbia 17.1%, Alberta 11.8%, Saskatchewan 3.9%, Manitoba 7.9%, Ontario 36.8%, Quebec 17.1% and the Atlantic provinces 5.3%. The response rate of the Canadian corneal transplant surgeon survey was 69.7%. On average, each respondent performed 1 (SD 1) PKP/week, 40 (33) PKPs/year, and had a waitlist of 50 (63) patients. The mean wait time from date of referral to initial consultation was 10 (SD 7) weeks and from time of diagnosis to PKP was 51 (32) weeks. The most significant contributing factor to PKP waitlist selected by respondents in all provinces except Ontario was donor tissue shortage (64.7%); Ontario respondents (81.0%) believed that insufficient operating room time was the main factor. Ontario was the only province where all corneal transplant surgeons scheduled PKP electively and where surplus corneal tissue was regularly exported.Interpretation: Recommendations include standardizing the criteria for acceptable donor tissue across all eye banks in Canada to increase efficiency of distribution, introducing and properly implementing mandatory referral and request legislation to increase donor rates, and increasing availability of operating room time for corneal transplant surgeons, especially in Ontario.

RésuméContexte: La kératoplastie transfixiante (PKP) est la chirurgie de transplantation la plus fréquente, et l’une des plus réussies, et pourtant aucune étude démographique de la greffe de la cornée n’a encore été publiée au Canada. La présente étude a pour objet d’établir la répartition démographique des chirurgiens de la greffe de la cornée, la disponibilité des dons de tissus, le délai d’attente dans chaque province, ainsi que les facteurs de limitation du nombre de PKP pratiquées au Canada.Méthodes: Un sondage libre et anonyme a été mené auprès de tous les chirurgiens de la cornée entre juin et septembre 2004, parallèlement à un sondage semblable auprès des banques d’yeux du Canada.Résultats: En 2004, les 76 chirurgiens de greffes de la cornée au Canada se répartissaient ainsi: Colombie-Britannique, 17,1 %;Alberta, 11,8 %; Saskatchewan, 3,9 %; Manitoba, 7,9 %; Ontario, 36,8 %; Québec, 17,1 %; provinces de l’Atlantique, 5,3 %. Le taux de réponse a été de 69,7 %. Chaque répondant a pratiqué en moyenne 1 (ÉT 1) kératoplastie transfixiante par semaine, 40 (33) par année, et a eu une liste d’attende de 50 (63) patients. Le délai moyen d’attente entre l’orientation du patient vers le chirurgien et la première consultation de celui-ci a été de 10 (éT 7) semaines, et entre le diagnostic et la chirurgie, de 51 (32) semaines. Les répondants des provinces, sauf l’Ontario, ont indiqué (à 64,7 %) que le facteur le plus important contribuant à la longueur du délai a été le manque de dons de tissus. Ceux de l’Ontario ont souligné (à 81,0 %) que c’était l’insuffisance de temps disponible en salle d’opération. Cette province est la seule où la greffe de la cornée est considérée comme chirurgie élective et l’on exporte régulièrement des surplus de tissus cornéens.Interprétation: Les recommandations ont porté sur la normalisation des critères d’acceptation des dons de tissus pour toutes les banques d’yeux du Canada afin d’obtenir une répartition plus efficiente, l’introduction et l’application pertinente des orientations obligatoires, la demande d’une loi pour accroître le taux des dons, ainsi que l’augmentation de la disponibilité des salles d’opération pour les chirurgiens de la greffe de la cornée, particulièrement en Ontario.