کد مقاله | کد نشریه | سال انتشار | مقاله انگلیسی | نسخه تمام متن |
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4059787 | 1265869 | 2016 | 8 صفحه PDF | دانلود رایگان |
This study was a retrospective evaluation of 18 patients with traumatic bone loss affecting the fingers, hand and wrist who were treated using the induced-membrane technique. Sixteen men and two women, mean age 54 years (27–74) presented a hand injury including bone loss. Sixteen patients were treated on an emergency basis and two following nonunion of their fractures. There were 13 cases of open fracture of the phalanx and 5 cases of metacarpal fractures. These patients were treated with debridement and the injuries were covered when necessary. To address the bone loss, the first step of the induced-membrane technique involved placing a cement spacer (polymethylmethacrylate [PMMA]) without antibiotics in the defect. During the second step, the cement spacer was removed and replaced by autologous cancellous bone graft. The graft was placed within the biological tube left empty after removal of the cement. For each patient, bone union was assessed with radiographs and/or CT scan. Failure was defined as nonunion at 1 year. In 16 patients, the fractures had healed after 4 months (1.5–12 months) on average. Two failures were noted (one nonunion treated using a PIP prosthesis and one case of delayed union). Mobility of the fingers, evaluated using the Total Active Motion (TAM) was 145° (75°–270°). The Kapandji score reached 8 for the thumb. Grip strength reached 21 kg/F and pinch strength was 5 kg/F; these values were 50% of those in the healthy hand. The induced-membrane technique is simple and can be used to treat traumatic bone loss in an emergency, thus avoiding amputation and limb shortening, while preserving limb function. It provides immediate stability and allows early mobilization.
RésuméCette étude propose une évaluation rétrospective de 18 patients traités par la technique de la membrane induite devant une perte de substance osseuse au niveau des doigts, de la main et du poignet. Seize hommes et deux femmes, d’âge moyen 54 ans (27–74) avaient présenté un traumatisme avec perte de substance osseuse. Seize patients furent traités en urgence et deux patients furent opérés suite à des pseudarthroses. Il existait 13 cas de fractures ouvertes des phalanges et 5 cas de fractures des métacarpiens. Ces patients furent traités par parage, couverture à la demande, stabilisation osseuse et réalisation en urgence du premier temps de la technique de membrane induite avec la mise en place d’une entretoise en ciment (polymère de méthylméthacrylate [PMMA]) sans antibiotiques, comblant la perte de substance. Lors du deuxième temps, après l’ablation de l’entretoise en ciment, une autogreffe spongieuse permit de combler la perte de substance. Le greffon fut mis en place dans la chambre biologique laissée vide après ablation du ciment. La consolidation put être appréciée pour chaque patient grâce à une évaluation radiographique et/ou scanographique. L’échec a été défini comme une non-consolidation à un an. Seize patients ont consolidé avec un délai moyen de 4 mois (1,5–12 mois). Deux échecs ont été notés (une pseudarthrose, traitée par la mise en place d’une prothèse interphalangienne proximale et un retard de consolidation). La mobilité évaluée par le Total Active Motion (TAM) était de 145° (75°–270°) pour les doigts longs. Le score de Kapandji atteignait 8 pour le pouce. La force de la poigne mesurée au dynamomètre Jamar atteignait 21 kg/F et la force de la pince 5 kg/F, tous deux diminués de moitié par rapport au côté sain. La technique de la membrane induite est une technique simple qui permet de traiter des pertes de substance osseuses en urgence, d’éviter les amputations et les raccourcissements tout en conservant un membre fonctionnel. Elle permet d’assurer une stabilité immédiate permettant une mobilisation précoce.
Journal: Hand Surgery and Rehabilitation - Volume 35, Issue 2, April 2016, Pages 114–121