کد مقاله | کد نشریه | سال انتشار | مقاله انگلیسی | نسخه تمام متن |
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4244611 | 1283408 | 2008 | 10 صفحه PDF | دانلود رایگان |

RésuméLes récidives des cancers des voies aérodigestives supérieures (VADS) sont fréquentes, précoces et de mauvais pronostic. La surveillance post-thérapeutique a pour but de détecter une récidive le plus précocement possible pour pouvoir réaliser un traitement de rattrapage à visée curative. Les patients les plus à risque sont les cancers localement avancés. L’imagerie morphologique – scanner et imagerie par résonance magnétique (IRM) – peut parfois être limitée par les remaniements liés à la chirurgie et à la radiothérapie et ne permet pas toujours un diagnostic précoce. L’histologie pose le problème de sa morbidité en tissu irradié et du biais d’échantillonnage. La tomographie d’émission de positons (TEP) au 18F-fluoro-déoxy-glucose (FDG) a des performances supérieures aux techniques conventionnelles pour la recherche et la stadification d’une récidive, d’autant plus qu’elle est réalisée à trois mois de la fin des traitements. Sa sensibilité et sa valeur prédictive négative sont excellentes et permettent d’éviter des explorations multiples et invasives en cas de TEP-FDG négative. Au contraire, sa spécificité et sa valeur prédictive positive relativement limitées nécessitent de poursuivre les investigations en cas d’examen positif, pour éliminer les faux positifs. Dans le diagnostic de récidive, la TEP-FDG a un maximum d’impact sur la prise en charge et constitue un « standard ». En revanche, la réalisation d’une TEP-FDG systématique de surveillance n’est pas encore validée. Elle est recommandée dans les cas difficiles et dans le cadre de protocoles d’évaluation.
Recurrence of head and neck squamous cell carcinomas occurs early and currently, with poor prognosis. Post-therapeutic surveillance aims to diagnose a recurrence as early as possible in order to perform curative salvage therapy. The risk of recurrence is highest in locally advanced cancers. Morphological imaging, including Computed Tomography (CT Scan) and magnetic resonance imaging, can be limited by the anatomic changes following surgery and radiotherapy, and sometimes cannot provide early diagnosis of recurrence. Histology presents some risk of morbidity, especially in irradiated tissues, and sampling error. Positron Emission Tomography (PET) with 18F-fluorodeoxyglucose (FDG) is superior to conventional imaging for the diagnosis and staging of recurrence, especially when it is performed three months after the end of treatments. FDG-PET has high sensitivity and negative predictive value for recurrence, so that further morphological and invasive investigations should not be performed in case of negative examination. On the other hand, because of its limited specificity and positive predictive value, any positive PET finding should be documented, in order to avoid false positives findings. The diagnosis of recurrence is the field of application in which FDP-PET has the greatest impact on head and neck cancer management: it is considered as a standard. However, the interest of FDG-PET during systematic follow-up has not yet been confirmed. PET should only be performed in difficult cases and within evaluation protocols.
Journal: Médecine Nucléaire - Volume 32, Issue 8, August 2008, Pages 399–408