Original ResearchDiabetes Care and Mental Illness: Constraining Elements to Physical Activity and Social Participation in a Residential Care Facility

ObjectiveTo explore barriers and constraints to physical activity, as an integral component of diabetes care, in those with serious mental illness who reside in a for-profit group home.MethodsInstitutional ethnography was the approach used to explore diabetes-related care practices among 26 women in a rural residential care facility in southern Ontario. Semi-structured, in-depth interviews were conducted with residents who had diabetes as well as with care providers, field workers and health professionals. Observations and document analysis were further methods used to reveal the disjuncture between diabetes care guidelines and the actualities of living within imposed constraints of group home care.ResultsThe residents in this government-regulated group home were sedentary, obtaining approximately 10 minutes per day of low-intensity exercise. The overarching government interest in cost containment created a context of rationing that resulted in a lack of opportunities to exercise and fully participate in social life. Furthermore, group home policies regulated systems of safety, reporting and financial accountability, but did not promote health.ConclusionsThe findings indicate an urgent need for government financial support for quality of life initiatives and amendments to group home policies that give primacy to health promotion, illness prevention and medical management of prevalent comorbid conditions such as diabetes.

RésuméObjectifExplorer les obstacles et les contraintes liés à l'activité physique, comme une composante faisant partie intégrante des soins aux diabétiques qui ont une maladie mentale sérieuse et qui résident dans un foyer de groupe à but lucratif.MéthodesL'ethnographie institutionnelle a été utilisée comme approche pour explorer les pratiques de soins liés au diabète chez 26 femmes d'un établissement rural offrant des soins dans le sud de l'Ontario. Des entrevues en profondeur semistructurées ont été menées auprès des résidents qui avaient le diabète ainsi qu'auprès des prestataires de soins, des travailleurs sur le terrain et des professionnels de la santé. Les observations et l'analyse de document ont été les autres méthodes utilisées pour montrer l'écart entre les lignes directrices sur les soins aux diabétiques et les réalités vécues en raison des contraintes dans les soins offerts en foyer de groupe.RésultatsLes résidents de ce foyer de groupe réglementé par le gouvernement ont été sédentaires, obtenant approximativement 10 minutes par jour d'exercice de faible intensité. Les intérêts principaux du gouvernement en limitation des coûts ont créé un contexte de rationnement qui a entraîné un manque de circonstances opportunes pour faire de l'exercice et pour participer pleinement à la vie sociale. Par ailleurs, les politiques du foyer de groupe réglementent les systèmes de sécurité, la déclaration de maladie et la responsabilité comptable, mais ne promeuvent pas la santé.ConclusionsLes résultats indiquent un urgent besoin de soutien financier de la part du gouvernement pour mettre en œuvre des initiatives en matière de qualité de vie et des amendements aux politiques des foyers de groupe qui accorderont la primauté à la promotion de la santé, à la prévention de la maladie et à la prise en charge médicale des facteurs de comorbidité les plus fréquents comme le diabète.