Original ResearchOptimizing Diabetes Literacy: Lessons from African Canadians in Calgary about Type 2 Diabetes Diagnosis

ObjectiveWith the aim of optimizing diabetes education, type 2 diabetes awareness, primary prevention and secondary prevention, we studied how African Canadians experience type 2 diabetes. Specifically, we studied stories told by African Canadians living in Calgary, Alberta, Canada, about significant events and experiences at the time of their diagnosis with type 2 diabetes.MethodsFrom recorded interviews, we extracted themes from stories about diagnosis, using hermeneutic phenomenology. Participants included 11 African Canadians older than age 18 and at least 1-year post-diagnosis. Transcribed stories were analyzed for units of meaning describing significant themes/experiences about the diagnosis. Extracted units of meaning were organized into themes that were presented to a focus group of African Canadians in Calgary to garner their perspective on the findings, discuss the implications and make recommendations for improvements.ResultsAll participants reported experiencing shock, disbelief, fear and a sense of helplessness immediately after their diagnosis. These rendered them unable to think clearly or start their treatment regimen until propelled by additional forces. Also, 73% of participants reported experiencing anger/denial about the diagnosis for some time, whereas 18% reported a short-lived relief that they could finally put a name to their symptoms. However, the overarching issue associated with all of the themes appeared to emanate from a lack of type 2 diabetes awareness.ConclusionsEmotions experienced by participants seemed precipitated by a lack of type 2 diabetes awareness. Some community-specific factors contributed to the lack of type 2 diabetes awareness, which appeared to impede primary and secondary prevention among participants. Recommendations for ameliorating these factors are presented.

RésuméObjectifDans le but d'optimiser l'enseignement sur le diabète, la sensibilisation au diabète de type 2, la prévention primaire et la prévention secondaire, nous avons étudié comment les Afro-Canadiens vivent le diabète de type 2. Particulièrement, nous avons étudié les vécus racontés par les Afro-Canadiens vivant à Calgary, en Alberta, au Canada, au sujet des événements et des expériences qui les ont marqués au moment du diagnostic du diabète de type 2.MéthodesÀ partir de l'enregistrement des entrevues, nous avons extrait les thèmes des vécus au sujet du diagnostic en utilisant la phénoménologie herméneutique. Les participants incluaient 11 Afro-Canadiens de plus de 18 ans qui avaient au moins reçu le diagnostic depuis 1 an. Les vécus transcrits ont été analysés quant aux unités de signification décrivant des thèmes et des expériences ayant marqué le diagnostic. Les unités de signification extraites ont été regroupées en thèmes qui ont été présentés à un groupe de discussion composé d'Afro-Canadiens de Calgary pour obtenir leur point de vue sur les conclusions, discuter de leurs implications et faire des recommandations d'amélioration.RésultatsTous les participants ont rapporté le choc vécu, l'incrédulité, la crainte et le sentiment d'impuissance immédiatement après leur diagnostic. Ceux-ci les ont rendus incapables de penser clairement ou de commencer leur régime thérapeutique jusqu'à ce qu'ils aient été poussés par des forces supplémentaires. Également, 73 % des participants ont rapporté avoir ressenti de la colère et éprouvé des sentiments de déni par rapport au diagnostic durant un certain temps, alors que 18 % ont rapporté un soulagement de courte durée puisqu'ils pourraient enfin mettre des mots sur leurs symptômes. Cependant, l'enjeu principal associé à l'ensemble des thèmes semblait émaner du manque de sensibilisation au diabète de type 2.ConclusionsLes émotions vécues par les participants semblaient être précipitées par le manque de sensibilisation au diabète de type 2. Certains facteurs propres à la communauté contribuaient au manque de sensibilisation au diabète de type 2, ce qui semblait entraver la prévention primaire et la prévention secondaire parmi les participants. Des recommandations pour améliorer ces facteurs sont présentées.