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Animals, advance directives, and prudence: Should we let the cheerfully demented die?
موضوعات مرتبط
علوم پزشکی و سلامت پزشکی و دندانپزشکی مراقبت های ویژه و مراقبتهای ویژه پزشکی
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Animals, advance directives, and prudence: Should we let the cheerfully demented die?
چکیده انگلیسی
Cet article soutient que les animalistes-ceux qui croient que nous ne sommes que des animaux-ne devraient pas être hautement confiants que les directives anticipées sont proprement applicables aux patients qui sont heureux bien qu'atteints de démence sévère. Imaginez que j'aie souffert de démence sévère depuis un certain moment. Bien que je sois heureux et à l'aise vu les circonstances, je ne vis qu'avec une continuité psychologique minimale. En ce moment, je suis assis sur une chaise à regarder dehors. Question: est-ce que l'individu assis sur cette chaise est vraiment moi ? Mes souvenirs, espoirs, craintes, intérêts et mon habileté à me projeter dans le futur ont disparue. Ai-je également disparu ? Imaginons que l'individu sur la chaise ait été diagnostiqué pneumonique. J'ai signé une directive anticipée voulant que je ne reçoive pas de traitement dans un tel scénario. Est-ce que l'individu assis sur la chaise a signé une directive anticipée ? La réponse à cette question dépend de ce que je suis et des conditions nécessaires à la persistance. L'animaliste, qui nous assure que nous ne sommes rien d'autre que des organismes humains, affirme que nous survivons si notre organisme persiste dans l'existence. Je survis aussi longtemps que mon organisme survit et ma survivance n'a rien à voir avec ma psyché (mes souvenirs, me croyances, etc.) ; elle ne dépend que de ma biologie. Par conséquent, « moi-hier-soir » est identique à « moi-ce-matin » si et seulement si l'organisme est le même ce matin qu'hier. Cela ne sera vrai que si l'organisme est resté en vie durant la nuit. Seulement, je-le signataire-signe une directive afin de consentir à l'avance à un certain traitement dans le cas où je-le patient-ne pourrait pas parler en mon propre nom en ce qui a trait aux affaires médicales. Je présume que le consentement dans ce cas n'est contraignant que si je parle en mon nom dans le futur et non au nom de quelqu'un d'autre. C'est-à-dire que je dois être aussi bien le signataire que le patient pour que la directive anticipée soit contraignante. Le partisan de l'animalisme prétend que sa thèse nous fournit une réponse immédiate. Le patient et le signataire seraient identiques. Il n'y a aucun cas clinique où l'on serait tenté d'appliquer une directive anticipée alors que le signataire et le patient ne partagent pas la même vie. Or si le signataire et le patient partagent la même vie, ils constituent un seul et même organisme et donc, selon la thèse animaliste, le signataire aurait survécu et serait identique au patient. Conséquemment, si l'animalisme est vrai, dans le cas où je suis atteint de démence sévère ou d'Alzheimer, mon organisme continue à persister dans l'existence, ce qui veut dire que je survis. Si le problème n'avait été que théorique et en supposant que la thèse animaliste est correcte, il est possible que l'argument précédent nous eût satisfaits. Néanmoins, dans la pratique, nous avons besoin de plus que de supposer que l'animalisme soit vrai. Pour résoudre le problème de l'identité dans un cas particulier, nous avons besoin d'une justification assez solide en l'animalisme pour légitimer l'omission des soins nécessaires à maintenir en vie le patient heureux. Autrement dit, l'animalisme n'est utile, lorsqu'il dicte en quelles circonstances honorer les directives anticipées, que si nous sommes assez confiants dans sa vérité pour tolérer les conséquences d'une erreur. Je présume que, lorsqu'il y a une possibilité de laisser mourir le mauvais individu, nous devrions, avant de procéder, avoir le plus haut degré de confiance dans le succès de notre action, ceteris paribus. Je maintiens que nous n'avons pas de raisons suffisantes d'être pleinement confiants en la vérité de l'animalisme, et donc nous ne devrions pas suivre les directives anticipées au cas du dément heureux. Mon raisonnement est que l'animalisme est miné par ses tentatives de répondre à des objections. Par exemple, l'animaliste doit être en mesure d'exclure, par des principes, que le cerveau plutôt que l'animal soit le penseur. Il y a un consensus au sein des animalistes que le meilleur moyen d'éviter cette proposition est d'adopter une ontologie parcimonieuse qui nie l'existence des cerveaux, des mains, des tables et des chaises. En revanche, l'adoption d'une telle ontologie réduit la force justificatrice du sens commun, lequel est un élément clef dans les arguments en faveur de l'animalisme et de la thèse selon laquelle nous persistons tant et aussi longtemps que l'animal persiste biologiquement. L'adoption d'une telle ontologie se fait aussi au détriment de la force justificatrice de la thèse que je suis le signataire et le patient, de la thèse que la directive anticipée s'applique à l'individu dans le chaise ; enfin, de la thèse que la directive est suffisante pour nous permettre de laisser mourir l'individu atteint de démence.
ناشر
Database: Elsevier - ScienceDirect (ساینس دایرکت)
Journal: Ethics, Medicine and Public Health - Volume 2, Issue 4, October–December 2016, Pages 481-489
نویسندگان
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