کد مقاله | کد نشریه | سال انتشار | مقاله انگلیسی | نسخه تمام متن |
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894070 | 914478 | 2012 | 15 صفحه PDF | دانلود رایگان |

RésuméLe travail peut être un lieu de personnalisation et de création quand les sujets trouvent à y faire valoir et à y développer, aussi, ce qu’ils font, valorisent, projettent ou ont acquis dans leurs autres domaines de vie. La souffrance au travail, a contrario, enferme la personne dans une boucle de causalité récursive où amputation du pouvoir d’agir et perte de sens vont de pair dans un processus de dé-liaison de l’expérience de travail d’avec les autres expériences du sujet. Nous faisons l’hypothèse que l’émotion, en tant que moteur de la recherche de sens (Rimé, 2005) et vecteur de l’intersignification des conduites, constitue un levier pour la réappropriation d’une identité d’ « homme capable » (Ricoeur, 2004). Une recherche-action menée dans le cadre de la consultation « Souffrance au travail » du CHU Purpan à Toulouse et basée sur la mise en place et la comparaison de deux Groupes d’Analyse des Situations de Travail, examine ces propositions aux plans individuel et collectif.
Work may support personnalization and creation when subjects can transfer and develop in their professional environment what they do, value, plan or got in other domains of life. By contrast, suffering at work traps the subject in a reciprocal causality loop in which agency decrease and loss of meaning go hand in hand. Both depend on work experience’s disconnection from other subject’s life experiences. We hypothesize that emotion, as an antecedent of meaning search (Rime, 2005) and a vehicle for behaviors intersignification, is a means for re-appropriating an identity of “homme capable” (Ricoeur, 2004). An action-research at Purpan’s hospital “Suffering at work” consulting, considers those statements at individual and collective levels by comparing two Groups of Work Situations Analyze.
Journal: Psychologie du Travail et des Organisations - Volume 18, Issue 1, 2012, Pages 81–95