Social value and asymmetry of gender and sex categories in physical education

IntroductionSports are traditionally considered to be masculine activities, but recent studies have shown that femininity and women may be more highly valued in this domain than previously thought.ObjectiveThis study sought to elucidate the apparent ambivalence about women in sports and specifically examined the social value of gender and sex in physical education classes.MethodFrench physical education teachers from primary and middle schools and students in the fifth and ninth grades participated in two studies using the judge's paradigm and the self-presentation paradigm, respectively.ResultsThe first study indicated that both masculinity and femininity were valued by teachers but were differently anchored in the components of social value. While masculinity was associated with the likelihood of success (social utility), femininity was associated with likeableness (social desirability). The stereotype of “male superiority in sport” also modulated social utility judgments. The second study revealed that ninth graders presented themselves as highly feminine and masculine when they strove to gain approval. Fifth graders only used femininity as a self-presentation strategy, suggesting that at this age children do not yet attempt to conform to teachers’ expectations.ConclusionThese studies suggest that future research on stereotypes in sports would benefit from theoretical approaches that take ambivalence in personal judgments into account, as this would avoid misinterpreting null or counter-stereotypical effects as apparently positive.

RésuméIntroductionAlors que le domaine sportif est traditionnellement considéré comme masculin, il apparaît dans de récentes études que la féminité et les femmes pourraient bénéficier d’une valorisation dans ce domaine.ObjectifCette recherche vise à comprendre cette ambivalence en examinant la valeur sociale associée aux catégories de genre et de sexe en éducation physique et sportive (EPS).MéthodeDes enseignants d’EPS d’écoles primaires et de collèges, ainsi que des élèves de CM2 et troisième ont été recrutés pour participer, respectivement, à une étude utilisant le paradigme des juges et à une étude utilisant le paradigme d’auto-présentation.RésultatsLa première étude a montré que, pour les enseignants, la masculinité était associée à la probabilité de réussir (utilité sociale), alors que la féminité était associée à la probabilité d’être aimé(e) (désirabilité sociale). Les jugements d’utilité sociale étaient également modulés par le sexe de la cible dans le sens du stéréotype de la supériorité des hommes dans le sport. L’étude suivante a révélé que les élèves de troisième se présentaient fortement comme féminin et masculin afin de se faire bien voir de leur enseignant. Les élèves de CM2 utilisaient uniquement la féminité comme stratégie d’auto-présentation. Il semble ainsi qu’au CM2 les enfants ne produisent pas encore les réponses attendues par leurs enseignants.ConclusionCet article souligne la nécessité dans les recherches sur les stéréotypes dans le domaine sportif de s’appuyer sur des approches théoriques postulant une ambivalence dans les jugements des individus pour éviter une interprétation hâtive d’effets nuls ou contre-stéréotypiques d’apparence positive.