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Influence salutaire de la compétence émotionnelle sur l’anxiété face à la santé
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علوم پزشکی و سلامت پزشکی و دندانپزشکی روانپزشکی و بهداشت روانی
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Influence salutaire de la compétence émotionnelle sur l’anxiété face à la santé
چکیده انگلیسی

RésuméLe concept d’intelligence émotionnelle (IE trait) fait référence aux différences individuelles dans la perception, la transformation, la régulation et l’utilisation de l’information émotionnelle. De nombreuses études ont trouvé que l’IE trait était un important modérateur de la réponse au stress. La présente étude cherche spécifiquement à savoir si l’IE trait influe également sur la réponse au stress d’origine interne : l’anxiété à l’égard de la santé (AES). Précisément, l’objectif de cette recherche était de tester l’influence de trois des cinq dimensions majeures de l’IE trait : le contrôle de soi, la sensibilité émotionnelle et la capacité d’adaptation émotionnelle, sur les croyances associées à l’AES concernant la pensée magique, les conséquences tragiques de la maladie, la responsabilité envers la maladie et la vulnérabilité envers la maladie. Cent dix-neuf personnes issues de la population générale et âgées de 18 à 72 ans ont participé à cette recherche (65 % de femmes ; âge moyen : 37,55 ans). Elles ont répondu à un questionnaire en ligne sur Internet composé de deux échelles validées : le TEIQue [21] et le Questionnaire des Croyances reliées à la Santé (Pelletier, Gosselin, [11], Ladouceur, 2000) ainsi que des variables sociodémographiques. Des analyses descriptives et Tests-t ont d’abord été réalisés, puis de corrélations et variance, et enfin des analyses de régressions linéaires. L’ensemble de ces analyses a été réalisé à l’aide du logiciel statistique IBM® SPSS® Statistics. Les résultats indiquent que les individus ayant un niveau élevé d’IE trait montrent moins d’anxiété liée à la santé (β = −0,259, p = 0,004), se sentent moins vulnérables face à la maladie (β = −0,275, p = 0,002) et envisagent moins tragiquement les conséquences de la maladie (β = −0,189, p = 0,039). Cette dernière dimension apparaît comme étant la plus multi-déterminée à la fois par les dimensions de l’IE trait : IE totale et Adaptabilité (β = −0,313, p = 0,001), mais aussi par l’âge (β = −0,289, p = 0,001) et le genre (F = 4,74, p = 0,03). L’Adaptabilité apparaît comme étant la dimension de l’IE ayant une influence sur le plus grand nombre de croyances associées à l’AES : concernant les conséquences tragiques de la maladie donc, mais aussi la responsabilité envers la maladie (β = −0,22, p = 0,016), la vulnérabilité envers la maladie (β = −0,3, p = 0,001) et le niveau global d’anxiété liée à la santé (β = −0,338, p < 0,001). En outre, notre recherche confirme que le niveau d’études est indépendant du niveau de compétence émotionnelle (F = 0,217, p = 0,642 ns) et que l’AES est indépendante des expériences individuelles antérieures de maladie (F = 1,008, p = 0,318 ns). L’analyse des résultats permet d’affirmer que le niveau de compétence émotionnelle influence négativement le niveau d’AES ; autrement dit, la manière dont les individus prêtent attention, traitent et utilisent l’information affective de nature intrapersonnelle ou interpersonnelle joue un rôle au niveau de l’anxiété face à la santé. Ces résultats sont conformes à la littérature [20], et renforcent, si besoin était, le caractère modérateur de la compétence émotionnelle face au stress et à l’anxiété en général. L’adaptabilité émotionnelle a été confirmée en tant que facteur influençant l’AES, d’une manière générale et spécifiquement concernant la perception tragique des conséquences de la maladie et la perception subjective de vulnérabilité personnelle face à la maladie, mais elle est aussi apparue comme facteur agissant sur les croyances en la responsabilité envers la maladie. L’adaptabilité se révèle être la dimension de la compétence émotionnelle qui influence le plus grand nombre de dimensions constitutives de l’AES. Notre recherche a également éclairé l’absence de liens pourtant attendus entre les dimensions de la compétence émotionnelle et celles de l’AES, notamment concernant la sociabilité : dimension caractéristique – s’il en faut – de la compétence émotionnelle, elle n’est un facteur ni du niveau global d’AES, ni de ses dimensions. Toutefois, les analyses nous montrent que le niveau de sociabilité est lié aux niveaux de croyance en la pensée magique et d’AES en général, ce qui laisse supposer la présence de modérateurs. Ce résultat contre-intuitif est également contraire aux résultats des recherches antérieures qui démontrent une influence bénéfique directe du soutien social et, par extension, de l’affiliation en tant que mécanisme de défense sur l’impact du stress et sur le niveau d’anxiété. Développer la compétence émotionnelle produit des effets bénéfiques à divers niveaux et participe à traiter des troubles variés. Aussi, un travail thérapeutique orienté spécialement sur le développement de l’adaptabilité, en tenant compte des spécificités d’âge et de sexe, optimiserait la prise en charge des personnes présentant une AES.

The construct of emotional intelligence (trait EI) refers to the individual differences in the perception, processing, regulation and utilization of emotional information. Several studies have found that trait EI was a significant moderator of response to stress. The present study explores whether trait EI also influences the response to internal stress: the health-related anxiety. More specifically, the aim of this study was to test the influence of Trait EI dimensions: Self-control, Emotional sensitivity and Adaptability, on health-related beliefs: Magic thinking, Tragic consequences of disease, Liability to disease and Vulnerability to disease. A sample of 119 individuals from the general population, aged 18–72 years participated in this research (65% women, mean age 37.55 years). They answered a questionnaire on the web consists of two validated scales: TEIQue (Petrides & Furnham, 2003) and the Health-related beliefs Questionnaire (Pelletier, Gosselin, Langlois & Ladouceur, in 2000), as well as socio-demographic variables. Descriptive analysis and t-tests were first performed, and correlations and variance and, finally, linear regression analysis. All these tests were performed using the statistical software SPSS® Statistics® IBM. The results indicate that high trait EI individuals exhibit less health-related anxiety (β = −0.259, P = 0.004), feel less vulnerable to disease (β = −0.275, P = 0.002) and consider less tragic consequences of the disease (β = −0.189, P = 0.039). This last dimension appears as the most multi-determined both by the dimensions of IE trait: total IE and Emotional adaptability (β = −0.313, P = 0.001) but also by age (β = −0.289, P = 0.001) and gender (F = 4.74, P = 0.03). Adaptability appears as the dimension of EI trait affecting the largest number of beliefs associated with health-related anxiety: Tragic consequences of disease (β = −0.313, P = 0.001), responsibility towards illness (β = −0.22, P = 0.016), Vulnerability to disease (β = −0.3, P = 0.001) and the overall level of health-related anxiety (β = −0.338, P < 0.001). In addition, our research confirms that the level of education is independent of the level of EI (F = 0.217, P = 0.642 ns) and secondly, that health-related anxiety was independent of previous individual experiences of illness (F = 1.008, P = 0.318 ns). Analysis of the results to suggest that the level of emotional competence negatively influence the level of anxiety about health, that means that the way people pay attention, process and use emotional information (intrapersonal or interpersonal nature) plays a role in the anxiety about health. These results are consistent with the literature (including Mikolajczak et al., in 2009) and strengthen, if necessary, the moderate nature of emotional competence to deal with stress and anxiety in general. The emotional adaptability was confirmed as a factor influencing the anxiety about health generally and specifically on the tragic perception of consequences of diseases and the subjective perception of personal vulnerability to diseases, but it also appeared as factor acting on the belief in the responsibility for disease. The adaptability is proving to be the dimension of emotional competence that influences more constitutive dimensions of anxiety about health. Our research has also highlighted the lack of linkages, however expected between the dimensions of emotional competence and those of anxiety about health, especially regarding the sociability: characteristic dimension – if necessary – to emotional competence, it is not a factor in the overall level of anxiety about health or its dimensions. However, the analysis show that the level of sociability is related to levels of belief in magical thinking and anxiety about health, which suggests the presence of moderators. This cons-intuitive result is also contrary to previous researches that show a direct positive influence of social support and, by extension, membership as a mechanism of defense, on impact of stress and level of anxiety. Developing emotional competence produces beneficial effects at various levels and is involved in treating various disorders; a therapeutic work focused specifically on developing adaptability, taking into account the specific age and sex, would optimize the management of people with anxiety about health.

ناشر
Database: Elsevier - ScienceDirect (ساینس دایرکت)
Journal: Annales Médico-psychologiques, revue psychiatrique - Volume 172, Issue 5, July 2014, Pages 352–362
نویسندگان
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