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Quand Platon faisait l’éloge de la folie
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Quand Platon faisait l’éloge de la folie
چکیده انگلیسی

RésuméDans le Phèdre, un dialogue écrit autour de 418 avant notre ère, Platon, rapportant les paroles de Socrate, défend l’idée d’une folie utile et bienfaisante. Il en distingue quatre catégories. La première concerne la folie divinatoire. La Pythie de Delphes peut dévoiler l’avenir parce qu’elle se met dans un état modifié de conscience qui lui permet d’avoir accès à des vérités inaccessibles par la seule raison. Cette sorte de folie est placée sous la protection d’Apollon. La deuxième folie bénéfique est dite en grec « télestique ». C’est celle du guérisseur inspiré, nous dirions aujourd’hui du chaman, qui guérit la culpabilité morale lorsqu’un crime est transmis de génération en génération, comme c’est le cas dans la famille des Atrides, et exige la vengeance des descendants. C’est Dionysos qui l’inspire car elle se déploie dans la démesure. La troisième folie est celle qu’insufflent les muses. Folie bénéfique puisqu’elle inspire aux poètes leurs plus beaux vers. Quant à la dernière folie, celle de l’amour, elle est inspirée par Aphrodite et son fils Éros. La « maladie d’amour », selon Socrate n’est pas un malheur mais un bienfait accordé par le dieu Éros, qu’il inclut dans une conception cosmique de l’âme illustrée par le mythe célèbre, où l’âme est assimilée à un cocher debout sur un char, maîtrisant difficilement deux chevaux tirant dans des directions opposées, l’un vers le Bien et le Beau, l’autre vers le Mal et les instincts mauvais.

In the Phaedra, written around 418 BC, Plato, rejecting madness as being always a calamity, differentiates four kinds of benevolent madness: The first one is the gift of divination. The Pythia in Delphi was able to predict the future because she was in a state of “modified consciousness” inspired by Apollo. Thus, she was connected with the “world of Ideas” and received instructions directly from the gods. The second one is the so called “telestic madness”. This kind of madness refers to the feeling of guilt coming up in a person, when a crime has been perpetrated in the previous generations and compels him to retaliation (this was the case in the Atrides family). Only a witch doctor, inspired by Dionysos, can cure this very peculiar kind of troubles because, like the Pythia, he is able to communicate with the outer world. We would call it today a chamanistic approach of the disease. The third one is easier to understand nowadays. It is the poetic inspiration. The poets themselves often admit being influenced by a muse (generally a beautiful woman in a white dress!) and even are able to be talking with her (so did Alfred de Musset in the “december night”). The last one is the “love madness”, inspired by Aphrodite ad her son Eros. Socrates explains the origins of this kind of madness in a myth, according which our soul is like a coachman trying to tame two horses going in opposite directions, a white one drawned towards the Good and the Fair, a dark one towards the Evil and the bad instincts. Love, to avoid turning into madness, must stay in the middle.

ناشر
Database: Elsevier - ScienceDirect (ساینس دایرکت)
Journal: Annales Médico-psychologiques, revue psychiatrique - Volume 171, Issue 4, May 2013, Pages 252–256
نویسندگان
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