کد مقاله کد نشریه سال انتشار مقاله انگلیسی نسخه تمام متن
314911 535478 2012 6 صفحه PDF دانلود رایگان
عنوان انگلیسی مقاله ISI
Modalités et impact de la mise en œuvre de la loi du 5 juillet 2011 : de l’impérieuse nécessité de placer le patient au centre de nos préoccupations
موضوعات مرتبط
علوم پزشکی و سلامت پزشکی و دندانپزشکی روانپزشکی و بهداشت روانی
پیش نمایش صفحه اول مقاله
Modalités et impact de la mise en œuvre de la loi du 5 juillet 2011 : de l’impérieuse nécessité de placer le patient au centre de nos préoccupations
چکیده انگلیسی

RésuméDans une démocratie, aucune loi n’est plus difficile à rédiger qu’une loi d’internement. Depuis la création de l’asile, devenu hôpital psychiatrique, notre pays a connu trois lois régissant l’hospitalisation sous contrainte de la personne malade. La loi du 30 juin 1838, portée par Esquirol et Falret, restera un modèle de débat parlementaire. Elle sera effective pendant plus d’un siècle et demi, jusqu’à la loi Evin du 27 juin 1990 qui devait être réévaluée cinq ans après sa promulgation. Depuis cette date, plusieurs projets n’ont pu aboutir et c’est dans l’urgence, sous la pression du Conseil constitutionnel, qu’a été votée la loi du 5 juillet 2011 « relative aux droits et à la protection des personnes faisant l’objet de soins psychiatriques et aux modalités de leur prise en charge ». Cette loi s’imposait pourtant du fait de la jurisprudence, notamment européenne, mais sa conception, faite dans une période d’affrontement du courant sécuritaire et de celui qui visait à protéger les droits de la personne malade, a été marquée par l’amertume et l’irritation des professionnels. Appliquée en plein été de façon très hétérogène sur le territoire, la loi du 5 juillet 2011 a néanmoins pu, grâce à ses acteurs de terrain, maintenir des soins appropriés aux personnes malades que leur pathologie privait de leur capacité à consentir aux soins. Après avoir rappelé les principes cardinaux de la loi, nous nous focaliserons sur ses acteurs, et notamment sur la personne malade qui doit rester au centre de nos préoccupations.

In a democracy no law is harder to write than an act. Since the creation of asylums, now known as psychiatric hospitals, our country has known three laws defining enforced hospitalization of the mentally ill. The 30th of June 1838 act, handled by Esquirol and Falret, will remain a model of parliamentary debate. It will be effective for more than a century and a half, until the Evin act on the 27th of June 1990. This latest act should have been reevaluated 5 years after its enactment. Since this date, several projects have not managed to be completed. It is only under emergency conditions and under pressure of the constitutional council that the 5th of July 2011 act was voted “relative to the rights and protection of people concerned by the psychiatric cares and the arrangements for their care”. This act imposed itself due to European case law. Its conception however happened during a time of various factions clashing: The “securitarians” and those fighting for psychiatric patient's rights. This battle left professional bitter and frustrated. The 1st of July 2012 law was applied unevenly on the territory. It was applied as best as possible thanks to the field work of the professionals and enabled to maintain a certain standard of care to mentally ill patients who were unable to consent to any form of help due to their pathologies. After reminding the cardinal principles of this act we will focus on its main actors and above all, we shall focus on the person who is ill.

ناشر
Database: Elsevier - ScienceDirect (ساینس دایرکت)
Journal: Annales Médico-psychologiques, revue psychiatrique - Volume 170, Issue 10, December 2012, Pages 693–698
نویسندگان
, ,