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Prise en charge médicale des dysfonctions sexuelles, quelle place pour une spécialité de médecine en santé sexuelle ?
موضوعات مرتبط
علوم پزشکی و سلامت پزشکی و دندانپزشکی زنان، زایمان و بهداشت زنان
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Prise en charge médicale des dysfonctions sexuelles, quelle place pour une spécialité de médecine en santé sexuelle ?
چکیده انگلیسی

RésuméContexteL’exercice exclusif de la sexologie par les médecins reste une pratique délicate en France compte tenu du manque de reconnaissance et de l’absence de cotation des actes. Cependant, il existe une réelle demande et les médecins non sexologues peinent souvent à y répondre.ObjectifsÉvaluer la pratique et l’implication de médecins, issus de différentes spécialités mais non sexologues, dans la prise en charge des dysfonctions sexuelles et la comparer à celle des médecins formés à la sexologie. Évaluer l’intérêt de reconnaître une spécialité de médecine en santé sexuelle ou identifier des alternatives afin d’améliorer notre prise en charge de ces troubles.MéthodeCréation d’un questionnaire interactif en ligne hébergé sur un site Internet, adressé sous forme de lien dans un courrier électronique suggérant une diffusion pyramidale. Résultats stockés dans une base de données exportée au format Excel®.RésultatsLes médecins non formés à la sexologie sont globalement peu à l’aise avec la prise en charge des dysfonctions sexuelles. L’éventail de pathologies traitées est moindre de même que l’arsenal thérapeutique qui se limite souvent aux inhibiteurs de la phospho-di-estérase 5. Les praticiens se sentent insuffisamment formés et préfèrent adresser les patients à des confrères d’autres spécialités qu’ils pensent mieux préparés, générant un parcours de soins compliqué. A contrario les médecins sexologues arrivent à gérer seuls, sur le plan médical, bon nombre de pathologies. La majorité des médecins interrogés apparaît plutôt favorable à la reconnaissance d’une spécialité et de cotations dédiées à la médecine sexuelle.ConclusionLes dysfonctions sexuelles sont encore trop peu considérées et traitées en France. Les principales explications sont le manque de formation en sexologie au programme des études médicales, un tabou persistant dans la société et une pénurie de médecins sexologues suite au manque d’information sur une discipline partagée par différents corps de métiers et un manque de cotations dédiées qui rend la tarification délicate. La reconnaissance officielle d’une spécialité de médecine en santé sexuelle pourrait apporter des solutions à ces principaux problèmes et rendre à la sexologie médicale française ses lettres de noblesse.

SummaryBackgroundThe practice of sexology as an exclusive medical speciality by physicians in France is still challenging, given the lack of recognition for the discipline, and the fact that there is as yet no official pricing rate for their services. And yet the demand is there, and the non-sexologist physicians often find it difficult to respond.ObjectivesTo assess the practice and involvement of non-sexologist physicians in treating sexual dysfunctions, versus specialist sexologists. To measure the advantages of recognizing sexual medicine as a speciality in itself, or identify alternatives in order to improve our management of these disorders.MethodInteractive online questionnaire, sent by e-mail as a link for cascade dissemination. The results were stored in a database in Excel® format.ResultsIt was revealed that doctors not trained in sexology are generally uncomfortable when treating sexual dysfunctions. The range of pathologies treated is more limited and the treatments are often confined to PDE5 inhibitors. Practitioners feel inadequately trained and prefer to refer patients to colleagues from other specialties they think will be better prepared, making the treatment process complicated for patients. On the other hand, medical sexologists are comfortable managing a broad range of pathologies on their own. The majority of physicians questioned were in favour of recognition of sexual health as a speciality in itself and of officially approved billing rates for procedures and treatments related to sexual medicine.ConclusionToo little importance is still being granted to sexual dysfunctions and their treatment in France. The main reasons for this are lack of sexology training in medical studies, the fact that this is still a taboo subject in society, and an on-going shortage of sexologist physicians due to the lack of information about a profession involving multiple disciplines, in addition to the lack of official pricing rates. Official recognition of a medical speciality of sexual health could provide some solutions to these major problems and provide credentials to the discipline of medical sexology in France.

ناشر
Database: Elsevier - ScienceDirect (ساینس دایرکت)
Journal: Sexologies - Volume 22, Issue 2, April–June 2013, Pages 56–64
نویسندگان
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