کد مقاله | کد نشریه | سال انتشار | مقاله انگلیسی | نسخه تمام متن |
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342583 | 548848 | 2010 | 5 صفحه PDF | دانلود رایگان |

RésuméObjectifsCe travail vise à faire le point des connaissances sur l’évolution de la sexualité du couple dès lors que la grossesse souhaitée n’est pas obtenue spontanément et qu’une prise en charge spécifique de l’infertilité est réalisée.MéthodologieUne revue de la littérature récente a été effectuée et ses résultats ont été mis en parallèle avec les observations habituellement décrites sur le sujet, et avec celles de l’auteur, gynécologue et sexologue, responsable pendant 15 ans d’un centre d’assistance médicale à la procréation.Résultats et discussionAvoir un enfant reste une des manières les plus efficaces de se réaliser sur le plan humain et rares sont les couples établis qui décident d’y renoncer. Lorsque la décision est prise, le désir de concevoir devient souvent extrêmement puissant et, en contrepartie, l’infertilité amène une véritable crise affective : plus fort était le désir, plus grande devient la frustration, matérielle, sociale, personnelle, conjugale, relationnelle, professionnelle, familiale. Force est de constater qu’il n’est pas simple, au milieu de tout cela, d’en éviter les conséquences sexuelles, de conserver un paysage érotique stimulant, et de ne pas concentrer sa sexualité en une activité frénétique du milieu de cycle… et, après tout cela, si le caractère insoluble de l’infertilité a été affirmé, de retrouver un équilibre sexuel attirant et partagé.ConclusionUne meilleure collaboration entre les praticiens spécialisés dans la reproduction d’une part, les acteurs impliqués dans la sexologie et la santé sexuelle d’autre part, permettrait sans aucun doute aux couples de conserver une meilleure qualité de sexualité et de vie, et probablement aussi d’améliorer la qualité et les résultats de la prise en charge de l’infertilité.
Journal: Sexologies - Volume 19, Issue 3, July–September 2010, Pages 170–174