Sexology as a challenge to the health care system: the Norwegian version

Medical doctors and psychologist represent the largest groups of professionals working with sexological problems in Norway, with one third each. The last third consists of different health and educational professionals. Forty-three percent reported that they have undergone some training programs in sexology. This is the lowest educational level in all the countries surveyed in the context of the “Euro-Sexo” study. Seventy-one percent declared that they have had individual supervision and 49% had group supervision in sexology. 93.2% are in clinical practice, but for most of them, this is a minor part of their professional activity. Seventy-one percent reported that sexological activity represents less than 25% of their professional time. Gender differences are minor. Three percent work with sexology full time, all of these are women, and none are medical doctors. Not surprisingly, problems with orgasm (42.95) and sexual desire (60.7%) are among the most frequent problems presented among female clients, while erectile dysfunction (47.3%) is the most frequent problem among male clients. Emotional problems in the couple relationship is among the most frequent problem reported, 35% among male and 63% among female clients. The respondents also reported problems related to sexual violence or abuse, 18.1% among male and 42.9% among female clients. Thirty percent reported genital pain among their female clients. Sexological problems represent a substantial area of the clinical work for many therapists. Medical doctors represent an important part of the therapeutic field, while sexology is a less than a minor part of medical education, both pre and post graduate. Psychotherapy was reported as the most frequent treatment used by sexologists.

RésuméLes médecins et les psychologues constituent les deux principaux groupes professionnels qui s'occupent des problèmes sexuels en Norvège. Chacun de ces deux groupes représente un tiers de l'ensemble. Le dernier tiers est composé de différents professionnels de la santé et de l'éducation. Quarante-trois pour cent des répondants ont déclaré avoir suivi un programme de formation en sexologie. Il s'agit du niveau de formation le plus bas observé, dans tous les pays étudiés dans le cadre de l'enquête « Euro Sexo ». Soixante et onze pour cent ont suivi une supervision individuelle et 49 % une supervision de groupe. La majorité des répondants (93,2 %) ont déclaré avoir une pratique clinique. Mais la sexologie ne représente qu'une faible partie de leur activité professionnelle. Pour 71 % d'entre eux, la sexologie représente moins de 25 % de leur travail clinique. Les différences liées au sexe du thérapeute sont mineures. Seulement 3 % des répondants pratiquent la sexologie à temps plein, et il ne s'agit que de femmes non-médecins. Les répondants ont déclaré plus fréquemment traiter des problèmes liés à l'orgasme (42,95 %) et au désir sexuel (60,7 %) en ce qui concerne les femmes ; les dysfonctions érectiles (47,3 %) sont les motifs de consultation les plus souvent cités en ce qui concerne les hommes. Viennent ensuite, les problèmes affectifs et les relations de couple. Dans une moindre mesure, une partie des répondants ont déclaré traiter des problèmes survenant après violence ou abus sexuel, 18,1 % d'entre eux en ce qui concerne les hommes et 42,9 % pour les femmes. Les douleurs pendant les rapports sexuels sont traitées par 30 % des répondants. Les problèmes sexuels représentent un domaine de travail important pour de nombreux thérapeutes. Les médecins représentent une large partie du champ thérapeutique, alors que la sexologie n'est qu'une part minime de la formation médicale, aussi bien avant et après l'obtention de leur diplôme. La psychothérapie est le traitement le plus fréquemment utilisé par les sexologues.