کد مقاله | کد نشریه | سال انتشار | مقاله انگلیسی | نسخه تمام متن |
---|---|---|---|---|
4745980 | 1642007 | 2012 | 12 صفحه PDF | دانلود رایگان |
Considering anatomical and archaeological aspects of Homo erectus, it is likely that meat of vertebrates was an important part in its diet. Unfortunately, no or hardly any information is available for Java Man (Homo erectus). Therefore, in this paper, the Number of Identified Specimens (NISP) of five Middle Pleistocene Javanese sites are examined, and the Minimum Number of Individuals (MNI) from two of them are calculated, to acquire information about the possible ecological role of Javanese Homo erectus. Although one has to be extremely careful with the interpretation of fossil bone assemblages in order to try to gain some insight about the abundance of species in palaeocommunities, it is argued that both the NISP and the MNI indicate that the bone accumulations reflect at least two trophic levels in the ecological pyramid, that of primary and secondary consumers. The occurrences of the remains of Homo erectus are comparable with the quantity of secondary consumers, i.e., large carnivores. This could suggest that this species had, as an omnivore, a carnivorous niche, in Java.
RésuméLes aspects anatomiques et archéologiques d’Homo erectus suggèrent que la viande provenant des faunes de vertébrés a pu constituer une part importante de leur alimentation. Malheureusement, il y a peu de données disponibles pour l’Homme de Java (Homo erectus). C’est pourquoi, dans cet article, afin de recueillir des informations sur le possible rôle écologique de l’Homo erectus de Java, nous avons calculé le nombre de specimens identifiés (NSPI) dans les assemblages de cinq sites du Pléistocène moyen de Java, et le nombre minimum d’individus (NMI) pour deux d’entre eux. Bien qu’il soit nécessaire d’être extrêmement prudent sur l’interprétation des assemblages d’os fossiles, en vue d’interpréter l’abondance des espèces dans les paléocommunautés, il ressort de cette étude que les paramètres NSPI et NMI indiquent que les accumulations des ossements reflètent au moins deux niveaux trophiques dans la pyramide écologique, ceux des consommateurs primaires et secondaires. La quantité des restes d’Homo erectus est comparable à celle des consommateurs secondaires, i.e. les grands carnivores. Ce résultat suggèrerait que cette espèce a eu, bien qu’étant également omnivore à Java, une niche carnivore.
Journal: Comptes Rendus Palevol - Volume 11, Issues 2–3, March–April 2012, Pages 191–202