Earliest occurrence of Puma pardoides (Owen, 1846) (Carnivora, Felidae) at the Plio/Pleistocene transition in western Europe: New evidence from the Middle Villafranchian assemblage of Montopoli, Italy

The puma-like cat Puma pardoides (Owen, 1846) is reported from several Eurasian localities dated to the Late Pliocene–Early Pleistocene, but its Italian fossil record is really poor; in fact, the only possible occurrence comprises some fragmentary postcranial material from the Late Villafranchian locality of Pirro Nord (1.6–1.3 Ma). In the present paper, we describe an isolated left upper carnassial of a medium-sized felid belonging to the collection of fossil mammals from Montopoli (Tuscany, Italy), the type locality of the Middle Villafranchian Faunal Unit (∼2.6 Ma). All the morphological and morphometric characters of the tooth are consistent with an attribution to Puma pardoides (Owen, 1846), which comes out as the second felid species from Montopoli together with Acinonyx pardinensis (Croizet et Jobert, 1828) and is, possibly with the specimens from Perrier-Étouaries, the earliest occurrence in western Europe.

RésuméUn félidé semblable au puma Puma pardoides (Owen, 1846) est signalé dans plusieurs localités d’Eurasie du Pliocène supérieur au Pléistocène inférieur, mais ses archives fossiles sont très pauvres en Italie ; en fait, le seul signalement – douteux – concerne certains fragments postcrâniens dans la localité du Villafranchien supérieur de Pirro Nord (1,6 à 1,3 Ma). Dans le présent article, nous décrivons une carnassière supérieure gauche isolée appartenant à un félin de taille moyenne de la collection de mammifères fossiles de Montopoli (Toscane, Italie), localité type de l’unité faunique du Villafranchien moyen (∼2,6 Ma). Tous les caractères morphologiques et morphométriques de la dent sont compatibles avec une attribution à P. pardoides (Owen, 1846), ce qui la fait apparaître comme la seconde espèce de félidés de Montopoli avec Acinonyx pardinensis (Croizet et Jobert, 1828) ; elle en est, éventuellement avec les spécimens de Perrier-Étouaries, l’occurrence la plus précoce en Europe occidentale.