کد مقاله | کد نشریه | سال انتشار | مقاله انگلیسی | نسخه تمام متن |
---|---|---|---|---|
4746091 | 1359805 | 2010 | 11 صفحه PDF | دانلود رایگان |
For the first time unequivocal fossil remains of a green toad (Bufo viridis s.l.) are described in the Iberian Peninsula. The fossils come from the Cueva Victoria site, a late Early Pleistocene (ca. 1.1–1.2 Ma) karstic filling in semi-arid southeastern Spain (Murcia region). By extension, other remains from two other Early Pleistocene Spanish localities, Barranco León D (ca. 1.3 Ma) and Almenara-Casablanca 3 (ca. 1.1 Ma), are cautiously attributed to the group B. viridis. The B. viridis group was previously reported with some uncertainty to the west of its current distribution area in Western Europe (Spain and France) in the Pliocene (Bufo cf. viridis) and less probably in the Early Miocene (Bufo aff. viridis). Since no osteological differences have been established between the recently described extant species of B. viridis s.l. (e.g. Bufo balearicus, Bufo siculus, Bufo boulengeri, B. viridis sensu stricto and Bufo variabilis) no precise palaeobiogeographical relationships can be drawn for the Spanish fossils. However, the occurrence of a third species of bufonid toad during the Pleistocene in the South of the Iberian Peninsula raises some interesting ecological questions in relation to the local disappearance of the green toad, which can be hypothetically linked to the intensification of the Pleistocene glacial/interglacial climate dynamic or to probable competition with another toad, Bufo calamita.
RésuméPour la première fois sans équivoque, les restes fossiles d’un crapaud vert (Bufo viridis s.l.) sont décrits dans la Péninsule ibérique. Ces fossiles proviennent du gisement de Cueva Victoria, un remplissage karstique daté du Pléistocène inférieur (environ 1,1–1,2 Ma) et situé dans le Sud-Est de l’Espagne semi-aride (région de Murcie). Par extension, quelques restes provenant de deux autres gisements espagnols du Pléistocène inférieur : Barranco León D (environ 1,3 Ma) et Almenara-Casablanca 3 (environ 1,1 Ma) sont rapportés avec prudence au groupe B. viridis. Le groupe B. viridis a été précédemment rapporté à l’Ouest de sa distribution actuelle en Europe de l’Ouest (France et Espagne), avec quelques incertitudes dans le Pliocène (Bufo cf. viridis) et aussi, bien que moins probable, dans le Miocène inférieur (Bufo aff. viridis). Comme aucune différence ostéologique n’a été établie à ce jour pour permettre de différencier les diverses espèces nouvellement créées de B. viridis s.l. (ex. Bufo balearicus, Bufo siculus, Bufo boulengeri, B. viridis sensu stricto et Bufo variabilis), aucune relation paléobiogéographique précise ne peut être suggérée pour ces fossiles espagnols. Toutefois, la présence d’une troisième forme de bufonidé durant le Pléistocène dans le Sud de la Péninsule ibérique soulève d’intéressantes questions écologiques sur l’extinction locale du crapaud vert, qui peut être mise en relation avec l’accentuation de la dynamique climatique glaciaire/interglaciaire, ou bien alors avec une compétition avec un autre crapaud Bufo calamita.
Journal: Comptes Rendus Palevol - Volume 9, Issue 8, December 2010, Pages 487–497