New palaeoanthropological research in the Plio-Pleistocene Omo Group, Lower Omo Valley, SNNPR (Southern Nations, Nationalities and People Regions), Ethiopia

Through previous works in the early 1930s by C. Arambourg and in the 1960–1970s by the International Omo Research Expedition (IORE) initiated by F. C. Howell, the Omo Group deposits of the Lower Omo Valley provided decisive data on Plio-Pleistocene environmental change and hominid evolution in eastern Africa. Y. Coppens directed the IORE French component with Arambourg, then alone from 1970 to 1976. After 30-year hiatus, the Omo Group Research Expedition reinitiated field work on Shungura Formation deposits aged between 3 Ma and 2 Ma. In 2006 and 2007, renewed methods led to the collection of more than 600 vertebrate specimens with a particularly precise record of contextual data. These specimens include significant hominid remains dated to 2.5 Ma and slightly older. Changes in faunal distributions were also recorded. Additionally, the Shungura Formation archaeological record is reconsidered. These first results are indicative of future advances in the study of biodiversity evolution and its relationship with global and regional environmental changes.

RésuméNouvelles recherches paléoanthropologiques dans le Groupe Omo, Plio-Pléistocène, basse vallée de l’Omo, SNNPR (Southern Nations, Nationalities and People Regions), Éthiopie. Les travaux menés par C. Arambourg (1932–1933) et les Expéditions Internationales de l’Omo (IORE) initiées par F. C. Howell (1967–1976) ont placé les dépôts du Groupe Omo au cœur des recherches sur l’évolution des hominidés et des environnements plio-pléistocènes. Y. Coppens dirigea l’équipe française avec C. Arambourg, puis seul de 1970 à 1976. Après 30 années de « jachère », les Expéditions de Recherche dans le Groupe Omo ont repris les travaux sur les dépôts de la Formation de Shungura. En 2006 et 2007, de nouvelles méthodes ont permis de collecter plus de 600 fossiles de vertébrés, avec des données contextuelles particulièrement détaillées. Ces fossiles incluent des restes d’hominidés datés entre 2,5 Ma et 3,0 Ma. Des modifications dans la composition des faunes ont été observées entre membres. Une révision du registre archéologique de la formation de Shungura a été entamée. Ces premiers résultats permettent d’envisager de prochaines avancées sur les liens entre évolution de la biodiversité et changements globaux et régionaux.