Indications for a humid climate in the Western Desert of Egypt 11–10 Myr ago: evidence from Galagidae (Primates, Mammalia)

The timing of desertification of the Sahara Desert is poorly understood, with recent estimates indicating an onset of hyper-aridity during the Latest Miocene. Field work in Egypt in 2005 has led to the discovery of evidence that indicates that 11–10 Ma the Western Desert was covered in woodland. Fossiliferous cave breccia at Sheikh Abdallah, Western Desert, Egypt, has yielded a Late Miocene (11–10 Ma) microvertebrate fauna, which contains Galagidae, Microchiroptera, Macroscelididae, Soricidae, Erinaceidae, and Rodentia. The locality also yielded the remains of frogs, snakes, lizards, and birds. The fauna indicates a mean annual rainfall in excess of 500 mm and perhaps as much as 1,200 mm. This palaeoclimatic information is important because it reveals that the Sahara Desert, which is today the largest in the world, was either considerably smaller during the Late Miocene than it is today, or that it did not yet exist as a continuous hyper-arid belt right across the continent. This data accords with estimates of a Latest Miocene (8–7 Ma) increase in aridity in the Sahara. To cite this article: M. Pickford et al., C. R. Palevol 5 (2006).

RésuméClimat humide dans le désert Libyque d'Égypte il y a 11 à 10 millions d'années : mise en évidence des Galagidae (Primates, Mammalia). La chronologie de la désertification du désert du Sahara est mal connue, mais des travaux récents suggèrent un début d'hyperaridité au cours du Miocène supérieur. La découverte récente de restes fossiles en Égypte a permis de montrer que le désert Libyque était couvert d'une prairie boisée il y a 10 à 11 Ma. C'est sur le site de Sheikh Abdallah que furent trouvées des brèches renfermant une microfaune du Miocène supérieur, composée de Galagidae, de Microchiroptera, de Macroscelididae, de Soricidae, d'Erinaceidae et de Rodentia. On peut également signaler la présence de grenouilles, de lacertiliens et d'oiseaux. La faune indique que la moyenne des précipitations annuelles devait être supérieure à 500 mm et peut-être atteindre 1200 mm. Ceci indique que le désert du Sahara, aujourd'hui le plus grand du monde, était, ou bien plus réduit au Miocène supérieur qu'il ne l'est aujourd'hui, ou bien qu'il ne formait pas une ceinture hyperaride continue à travers le continent. Ces données concordent avec l'hypothèse d'un accroissement en aridité du Sahara au Miocène terminal (8–7 Ma).