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L'Homme de Dmanissi (Homo georgicus), il y a 1 810 000 ans
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L'Homme de Dmanissi (Homo georgicus), il y a 1 810 000 ans
چکیده انگلیسی

RésuméLes fouilles effectuées sur le site de plein air de Dmanissi, en Géorgie, ont permis de recueillir, depuis 1991, quatre crânes, trois mandibules, une quinzaine de restes post-crâniens et une douzaine de dents isolées. L'ensemble, correspondant à un minimum de quatre individus, deux adultes et deux adolescents, a été recueilli dans un contexte stratigraphique, paléontologique et archéologique précis et les datations par diverses méthodes ont permis de situer ces restes humains au-dessus d'une coulée de basalte datée par K/Ar entre 1,8 et 1,9 ± 0,01 Ma et à l'intérieur d'une couche de cendres volcaniques datées par 40Ar/39Ar de 1,80 ± 0,05 Ma. L'intérêt de ces découvertes est quadruple : – (1) les datations obtenues par diverses méthodes radiochronométriques et par paléomagnétisme ont mis en évidence, pour la première fois, que l'Homme était présent aux portes de l'Europe, en Transcaucasie, bien avant le scénario classique établi pour le peuplement de l'Europe ; – (2) les analyses des faunes et des pollens ont permis de préciser l'environnement de ce peuplement. De type savane, mais plus riche en ressources en eau que celui de l'Afrique, il traduit un climat tempéré, avec une mosaïque de paysages commandée par la diversité géomorphologique de la région, constituée de vallées, de lacs et de reliefs montagneux, tout proches, plus ou moins élevés du Grand et du Petit Caucase ; – (3) l'installation de ce groupe humain a pu être motivée par un environnement plus humide, qui a succédé à une aridification généralisée de l'Est de la Géorgie à la fin du Pliocène et qui a attiré la faune à la fois de l'Est du continent Eurasiatique et du Nord du continent Africain ; – (4) l'aspect morpho-fonctionnel de ces hommes se rapproche de celui des Homo habilis et de celui des Homo erectus les plus archaïques, connus tous deux uniquement en Afrique jusqu'à présent. Attribués à une nouvelle espèce : Homo georgicus, de petite taille, un mètre cinquante, avec une capacité crânienne de 600 à 700 cc (la moitié de celle des Hommes actuels), ils représentent la souche d'une longue lignée européenne, voire eurasiatique. Deux nouveaux concepts peuvent déjà être retenus : – la sortie du continent Africain est plus ancienne que prévu. Elle remonte au moins à 1,8 Ma. Elle a été effectuée par un groupe proche d'Homo habilis, par Homo georgicus ; – l'hypothèse d'un développement cérébral indispensable et équivalent au moins à celui des Homo erectus (900–1000 cm3) pour expliquer la capacité de l'Homme à prévoir et à décider une délocalisation doit être abandonnée. Homo georgicus, avec un cerveau de volume moindre, avait déjà la faculté de s'adapter à un environnement plus favorable à sa survie. Pour citer cet article : M.-A. de Lumley, D. Lordkipanidze, C. R. Palevol 5 (2006).

Dmanissi Man (Homo georgicus), 1 810 000 years ago. Excavations carried out since 1991 at the open-air site of Dmanissi, Georgia, have yielded four craniums, three mandibles, about 15 postcranial remains and a dozen isolated teeth. These remains correspond to at least four individuals, two adults and two adolescents. They were excavated from a precise stratigraphic, palaeontological and archaeological context above a basalt flow dated by K/Ar between 1.8 and 1.9 ± 0.01 Ma in a volcanic ash layer dated by 40Ar/39Ar to 1.80 ± 0.05 Ma. The interest of these discoveries is fourfold: – (1) the dates obtained by diverse radiochronometric methods and by palaeomagnetism demonstrate, for the first time, that Man was present at the gates of Europe, in Transcaucasia at a much earlier period than that established by the classical scenario; – (2) faunal and pollens analyses have revealed that the environment was close to a savannah type, but much richer in water resources than the African environment. It was a temperate climate, with a mosaic of different landscapes due to the geomorphological diversity of the region, made up of valleys, lakes and the nearby mountains of the Great and Small Caucasus; – (3) the settlement of this human group could have been a direct consequence of a more humid environment, which followed a generalised aridification of the East of Georgia at the end of the Pliocene and which attracted fauna from both the East of the Eurasian continent and the North of the African continent; – (4) the morphofunctional aspects of these humans are close to those of Homo habilis and to those of the most archaic Homo erectus, which were the only species known in Africa up until now. Ascribed to a new species, Homo georgicus, small in size measuring 1.5 m with a cranial capacity of 600 to 700 cm3 (half of modern man's capacity), they represent the ancestors of a long European or Eurasian lineage. Two new concepts can be retained: – the exodus from Africa took place earlier than previously thought, dating back to at least 1.8 Myr ago. It was carried out by Homo georgicus, a group close to Homo habilis; – it is no longer valid to base explanations of Man's migratory capacity in terms of cranial development. Homo georgicus, with a small brain volume, already had the faculty to adapt to a more favourable environment for his survival. To cite this article: M.-A. de Lumley, D. Lordkipanidze, C. R. Palevol 5 (2006).

ناشر
Database: Elsevier - ScienceDirect (ساینس دایرکت)
Journal: Comptes Rendus Palevol - Volume 5, Issues 1–2, January–February 2006, Pages 273–281
نویسندگان
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