کد مقاله | کد نشریه | سال انتشار | مقاله انگلیسی | نسخه تمام متن |
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905875 | 916970 | 2007 | 6 صفحه PDF | دانلود رایگان |

RésuméAujourd’hui, les cliniciens s’accordent à admettre l’existence d’interactions entre les troubles anxieux et/ou dépressifs et la douleur. En effet, l’ensemble des études laissent à penser que la plainte douloureuse est accrue chez des patients anxieux ou dépressifs sans que l’on puisse se prononcer sur une éventuelle altération du seuil nociceptif. La difficulté majeure concernant l’interprétation des travaux chez l’homme tient probablement au caractère complexe de la douleur qui est la résultante, certes d’une composante sensorielle, mais aussi d’une composante émotionnelle. Les mécanismes sous-jacents aux liens entre douleurs et anxiété/dépression sont donc loin d’être élucidés. Les analyser chez l’homme paraissant difficile, le recours à l’animal semble indispensable, du moins pour proposer de nouvelles cibles thérapeutiques. Les premières études réalisées sur l’animal montrent que des animaux soumis à une procédure de défaite sociale, induisant des signes d’anxiété/dépression, présentent une hyperalgésie induite par l’anxiété impliquant les systèmes cholécsystokininergiques. L’ensemble des résultats obtenus chez l’animal a été très récemment confirmé dans une étude réalisée chez l’homme visant à évaluer la douleur chez des sujets sains rendus anxieux. D’autre part, comme observé chez l’animal, l’hyperalgésie induite par l’anxiété est non seulement sensible aux benzodiazépines mais aussi aux antagonistes des récepteurs CCK, confortant l’implication de ces systèmes dans ces phénomènes. Par conséquent, s’ouvre une nouvelle piste thérapeutique visant à adjoindre aux opioïdes classiques des antagonistes des récepteurs CCK afin de soulager plus efficacement nombre de patients anxio-dépressifs souffrant de douleurs chroniques.
SummaryIt is generally agreed among clinicians that anxiety and/or depression disorders interact with pain. The evidence currently available suggests anxious or depressive patients complain more of pain although there is no proof concerning a potential alteration of the nociceptive threshold. The biggest problem in human studies is to sort out the relative contributions of the sensorial and emotional components. Much remains to be elucidated about the complex interactions between anxiety/depression and pain. Animal models appear to be indispensable, at least for proposing new therapeutic targets. Early studies with animals showed that animal submitted to a process of social defeat which induces signs of anxiety/depression exhibit a hyperalgesic state implicating the cholecystokininergic systems. The results obtained in animal models was recently confirmed in one clinical trial designed to evaluated pain in healthy subjects submitted to anxiogenic stress. It has also been observed in animals that anxiety-induced hyperalgesia is not only sensitive to benzodiazepines but also to CCK receptor antagonists, supporting the implication of these systems in these phenomena. This consequently opens new avenues for therapeutic research on the adjunction of CCK receptor antagonists to conventional opioids for more effective relief of chronic pain in anxious-depressive patients.
Journal: Douleurs : Evaluation - Diagnostic - Traitement - Volume 8, Issue 3, June 2007, Pages 152-157