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De la séparation entre perception et conscience
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De la séparation entre perception et conscience
چکیده انگلیسی

RésuméObjectifsL’intention de cet article est discuter le rapport entre perception et conscience, et de montrer l’intérêt de séparer ces deux notions.MéthodeL’article exploite une série d’observations cliniques et de résultats expérimentaux, puis examine la manière dont la littérature moderne traite du rapport entre perception et conscience.RésultatsDepuis plus d’un siècle, les sciences modernes (psychologie, psychologie expérimentale, neuropsychologie) ont prouvé qu’il existe chez l’homme une capacité à appréhender le monde extérieur en marge, et sans doute en avance, de toute conscience. Ainsi peut-on se référer, par ordre chronologique, aux travaux menés dès la fin du xixe siècle sur des sujets hystériques, aux expériences tachiscopiques à partir des années 1920, puis à l’étude du blindsight depuis les années 1970. Confrontée à ces faits, la littérature moderne a dû adopter progressivement la notion de perception inconsciente. Pourtant, et paradoxalement, elle n’a pas renoncé à l’usage classique définissant la perception comme un phénomène conscient.DiscussionTous ces travaux confirment en réalité l’ancienne conception de Leibniz, qui soutenait déjà l’existence de perceptions insensibles. Leibniz s’opposait alors au discours de Descartes pour qui rien de la vie d’âme ne peut échapper à la conscience et, par là même, il introduisait la possibilité d’une vie psychique inconsciente. Leibniz reste pourtant un auteur du passé et la surprise que suscitent encore ces différents phénomènes est à la mesure de l’oubli dans lequel est tombée sa pensée, alors que l’influence de Descartes reste intacte. Il existe encore ainsi un roc de cartésianisme qui sous-tend toujours notre pensée moderne et continue de défier notre croyance dans l’inconscient. En utilisant toujours la définition classique de la perception, la science nie en quelque sorte les manifestations inconscientes qu’elle continue d’étudier.ConclusionIl apparaît possible, et nécessaire, de se dégager de ce paradoxe en reconnaissant la nature fondamentalement inconsciente de la perception et, logiquement, la séparation stricte entre perception et conscience. Nous proposons une définition nouvelle de la perception, de référence leibnizienne : la perception est la réception au niveau des organes sensoriels d’un stimulus extérieur et la traduction immédiate de ce stimulus en un matériel psychique de nature inconsciente.

PurposesThis paper aims to discuss the relationship between perception and consciousness, and to show the interest of separating these two notions.MethodThe paper uses a series of clinical observations and experimental results, and then examines the way modern works deal with the relationship between perception and consciousness.ResultsFor over a century, modern science (psychology, experimental psychology, neuropsychology) has proved that humans have the ability to apprehend the external world apart from, and certainly before, any consciousness. Chronologically, we can effectively refer to works on hysterical subjects in the late 19th century, tachistoscopic presentations from the 1920s, and blindsight studies from the 1970s. Facing these facts, modern works needed to gradually adopt the notion of unconscious perception. Paradoxically however, they have not relinquished the traditional practice of defining perception as a conscious phenomenon.DiscussionIn fact, these works corroborate the old view of Leibniz, who had already affirmed the existence of insensitive perceptions. Opposed to Descartes, who thought that nothing in mental life escapes consciousness, Leibniz introduced the possibility of an unconscious life. Although Leibniz belongs obviously to the past and the surprise generated by these different phenomena corresponds to a general oversight of his thinking, whereas Descartes’ theory remains intact. A Cartesian rock remains that underlies our modern thinking and defies our conviction in the unconscious. Still using the traditional definition of perception, science somehow denies the manifestations of the unconscious and continues to study them.ConclusionIt seems possible, and necessary, to free ourselves from this paradox, admitting the inherently unconscious nature of perception and, logically, the strict separation between perception and consciousness. We conclude with a new definition, referring to Leibniz, of what is perception: the reception of an external stimulus by sensory organs and the direct translation of this stimulus into a mental material, which is by nature unconscious.

ناشر
Database: Elsevier - ScienceDirect (ساینس دایرکت)
Journal: L'Évolution Psychiatrique - Volume 80, Issue 1, January–March 2015, Pages 29–40
نویسندگان
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